Santé: Les bracelets connectés se retournent contre les assurés ?

Les données d’un bracelet connecté utilisées jusqu’alors pour un usage privé, évaluation l’état physique, seront exploitées dans une affaire judiciaire au Canada, révèle la presse canadienne. 

La presse canadienne révèle que c’est au Canada, que pour la première fois, le bracelet connecté sera utilisé comme preuve dans un procès.

Après un accident de voiture, il y a 4 ans, une jeune coach sportif se retrouve dans la difficulté d’exercer son métier et demande l’indemnisation de dommages.

Une preuve

Normalement, c’est au médecin d’examiner l’état physique de la victime, de déterminer si les conséquences sont directement liées à l’accident et d’évaluer les compensations financières que devra s’acquitter le responsable. Mais le cabinet d’avocats McLeaod Law a décidé d’utiliser les données du bracelet connecté Fitbit de la jeune femme afin de prouver qu’aujourd’hui elle n’a plus le niveau d’activité physique de quelqu’un du même âge. “Désormais, nous cherchons à nous baser sur des périodes de temps plus longues qu’une seule journée, pour disposer de plus de données”, déclare l’avocat Simon Muller à la presse locale.

La procédure consiste à injecter ces données sur la plateforme d’analyse Vivametrica, qui récolte les données d’activité de tous ses membres, pour produire un rapport censé démontrer que l’activité quotidienne de la cliente est anormalement faible depuis son accident. Seul souci, la défense ne possède pas de données enregistrées avant l’accident. Bien qu’il soit difficile de faire une comparaison avant/après, les avocats de la victime se serviront de cette méthode.

Aide aux enquêteurs et assureurs

Le magazine Forbes qui rapporte cette affaire indique que ce procès pourrait ouvrir la voie de nouveaux dossiers à l’avenir. Les objets connectés pourraient donc tout à fait être utilisés dans le cadre d’enquête et de recherche de preuves pour la justice ou les enquêteurs.

Rappelons que dans le cadre des enquêtes des forces de l’ordre, la loi de géolocalisation du 28 mars 2014 prévoit la possibilité pour la police judiciaire d’utiliser “tout moyen technique destiné à la localisation en temps réel”. Il est donc tout à fait possible de géolocaliser un objet connecté et de le “faire parler” afin d’en obtenir diverses preuves. En effet lors d’une affaire sur un meurtre en Floride, les enquêteurs ont trouvé la preuve de la culpabilité de l’accusé dans son téléphone, par le biais de Siri (l’assistant vocal d’iPhone).

Mais cette nouvelle mesure pourrait aussi intéresser les assureurs qui cherchent à calculer les compensations pour ses clients. Si évidemment les fabricants de capteurs d’activité physique sont contre l’idée de partager de manière publique les données de leurs clients, ils pourraient bien se voir contraints par la justice de les délivrer, un peu à l’image de ce que Facebook ou Twitter ont été obligés de faire dans certains cas extrême…


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