Selon le droit européen, les voyageurs victimes de retards, d’annulations ou de surbooking sur leur vol peuvent prétendre à un dédommagement. Un certain délai de prescription doit toutefois être respecté pour en faire la demande.

Selon le règlement européen 261/2004, entré en vigueur le 17 février 2005, tout passager aérien lésé par une annulation de son vol, un retard excessif (5h minimum) ou un refus d’embarquement en raison d’un surbooking, peut exiger une indemnisation de la compagnie aérienne responsable. Des compensations qui varient de 250 euros à 600 euros en fonction du nombre de kilomètres qui séparent la destination initiale du lieu d’arrivée. Pour en savoir plus sur les montants de remboursement, consultez cet article.

De combien de temps disposez-vous pour réclamer votre indemnisation ?

Pour intenter des démarches de demande d’indemnisation auprès de la compagnie aérienne concernée, le voyageur lésé dispose de deux ans pour les cas de retard ou de perte/détérioration de bagages, et de 5 ans s’il s’agit d’annulation de vol ou de surbooking.

Pour exiger un dédommagement auquel il a droit, le passager doit être en possession d’une preuve importante: le billet ou carte d’embarquement du vol qui a connu une perturbation. Le e-billet, l’email confirmant la réservation du vol ou la preuve d’achat (compte bancaire) peuvent également faire l’affaire.

Enfin, il est à noter que toutes les demandes d’indemnisation résultant de l’annulation ou d’un retard de vol en raison des circonstances exceptionnelles que sont la mauvaise météo ou des mouvements de grève seront irrémédiablement rejetées.

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