Assurance retraite : L’Assemblée nationale adopte la réforme dans une ambiance électrique

Les députés ont adopté mercredi la réforme des retraites, l’un des textes-phares du quinquennat, dans un climat de forte tension politique, marqué par les suites de l’affaire Woerth-Bettencourt et la polémique autour de la décision du président de l’Assemblée nationale Bernard Accoyer d’abréger les débats.

La majorité UMP-Nouveau centre a fait bloc pour voter le texte (329 voix pour contre 233 voix de la gauche) en première lecture. Huit députés villepinistes se sont abstenus. François Bayrou (MoDem) a voté contre.

De son côté, Nicolas Sarkozy a promis de la “marge” aux sénateurs UMP pour amender le projet de loi, notamment sur la pénibilité. Mais le chef de l’Etat a de nouveau défendu le coeur de la réforme (relèvement de l’âge légal du départ en retraite).

Le Sénat planchera sur le texte en séance publique à partir du 5 octobre. Les syndicats ont prévu, d’ici là, le 23 septembre, une nouvelle journée de mobilisation pour protester contre le relèvement de l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans et de 65 à 67 ans pour bénéficier d’une pension sans décote, quel que soit son nombre d’annuités. Mercredi, les syndicats ont fait un tour de chauffe avec un rassemblement juste devant l’Assemblée sous une banderole interpellant les députés: “Ne votez pas cette réforme injuste”. Des députés de gauche se sont joints à eux.

Dans l’hémicycle, à l’heure des explications de vote, les interventions ont largement dépassé le cadre des retraites, qui ont occupé les députés depuis le 7 septembre, avec une dernière séance commencée mardi à 16h00 et qui s’est achevée mercredi matin.

A son arrivée au perchoir, le président de l’Assemblée, Bernard Accoyer (UMP), a été hué par les députés de gauche, qui ne lui pardonnent pas d’avoir abrégé leurs interventions le matin à l’issue de cette séance-marathon. M. Accoyer avait alors décidé de lever la séance peu avant 10H00 en dénonçant “l’obstruction” de la gauche, qu’il accusait de vouloir retarder l’heure du vote en multipliant les explications individuelles de vote de cinq minutes.

Le groupe PS a, fait rare, demandé la “démission” du président de l’Assemblée, l’accusant de “forfaiture” et d’agir “sur ordre de l’Elysée”.

Dans la matinée, le patron des députés UMP Jean-François Copé avait dénoncé la “responsabilité historique” de la première secrétaire du PS, Martine Aubry, “incapable de porter une ligne politique claire sur les retraites”. M. Copé a accusé les députés PS de procéder à “des détournements de procédure pour masquer leur absence de propositions”.

Paris, 15 septembre 2010 (AFP)


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