Assurance-vie : Que faut-il vérifier avant de souscrire ?

Souscrire un contrat d’assurance-vie représente un engagement sur le long terme, il est donc important de choisir, parmi la centaine de produits présents sur le marché, un bon contrat. A cette fin, plusieurs critères sont à prendre en considération.

Lisez attentivement les documents contractuels, notamment la proposition d’assurance, remis lors de la souscription. Ils contiennent toutes les informations utiles sur la vie du contrat et les obligations de l’assureur.

La souplesse d’utilisation du contrat

Mariage, divorce, perte d’emploi, acquisition immobilière…, les événements qui peuvent modifier la situation personnelle d’un assuré sont souvent imprévisibles. Il est donc important de choisir un contrat qui garantisse une réelle souplesse d’utilisation.

Cette souplesse doit être effective à tous les niveaux, il faut ainsi privilégier:

  • les contrats à « versements libres » : ils permettent d’effectuer des versements à son propre rythme, en fonction de ses capacités financières du moment, sans aucune périodicité imposée par l’assureur; ils autorisent également des versements réguliers appelés en termes techniques «versements programmés» qui peuvent être interrompus sans aucune pénalité ;
  • les contrats à « retraits libres ». Vérifiez attentivement les modalités de rachat : vous devez pouvoir, à tout moment, récupérer tout ou partie de votre épargne sans acquitter des frais de sortie, ni attendre une durée minimale ;
  • les contrats qui autorisent « les avances » : ils sont de loin les plus souples car ils permettent de faire face à un besoin momentané de liquidités sans diminuer la valeur du contrat ;
  • les contrats qui n’imposent pas un choix de sortie dès la signature.

L’assurance-vie offre la possibilité de récupérer les primes investies soit sous forme de capital par des retraits uniques ou progressifs, soit sous forme de rente viagère.

Le choix entre ces différentes options s’exerce, en règle générale, au dénouement du contrat.

Rappel : Malgré les nombreuses réformes qui sont venues en réduire les avantages, l’assurance vie conserve une fiscalité très favorable à partir de 8 ans.

Le montant des frais

Qu’il s’agisse des frais de versement ou des frais de gestion, ils pèsent indiscutablement sur la rentabilité du placement :

  • les frais d’entrée sont prélevés sur chaque prime portée au contrat : ils diminuent donc le montant de l’épargne réellement investie qui va fructifier. Un maximum de 4 % est une limite à ne pas dépasser ;
  • les frais de gestion sont ponctionnés chaque année sur la totalité de l’épargne : il faut donc y prêter une grande attention car, à long terme, ils sont bien souvent plus pénalisants que les frais de versement. Au-delà de 0,6 % sur un contrat en euros et de 0,9 % sur un multisupport, il est préférable d’aller voir ailleurs.

Sur un contrat multisupport, il ne faut pas non plus négliger les frais d’arbitrage. Ils sont prélevés lorsque l’assuré décide de réorienter une partie ou la totalité de son épargne vers d’autres supports. Un taux de 0,5% est un niveau acceptable.

Au-delà, le contrat n’est intéressant que s’il offre la possibilité de réaliser un ou deux arbitrages gratuits par an.

La régularité des performances du contrat

Quelle que soit la nature du contrat (mono ou multisupport), sa rentabilité s’apprécie d’après les performances de son fonds en euros.

Mais attention : l’assurance-vie est un placement à long terme, Il ne faut donc pas se contenter du rendement offert l’année précédente. Il faut vérifier la qualité du contrat sur la durée.

Pour cela, demandez impérativement, avant de souscrire, les rendements des 5 dernières années, établis à partir d’une même somme investie sur le fonds en euros, tous frais déduits. S’ils sont en baisse progressive mais douce, ne vous inquiétez pas : tous les fonds en euros ont connu le même sort lié à l’érosion du marché obligataire. En revanche, s’ils sont en chute franche et brutale, mieux vaut ne pas s’engager.

La durée du contrat

Il existe sur le marché :

  • des contrats à durée fixe (par exemple 15 ou 20 ans) ;
  • des contrats sans limite qui sont appelés « à durée viagère » ;
  • et enfin des contrats dont la durée est librement définie par le souscripteur (généralement 8 ans) mais qui sont prorogeables par tacite reconduction.

Ne vous enfermez pas dans un contrat à durée fixe : cette option impose de clôturer le placement à l’issue de la période déterminée même si le souscripteur n’a, à ce moment-là, aucun besoin de liquidités.

Choisissez plutôt un contrat sans limite de durée ou un contrat prorogeable : vous serez libre de retirer et de réorienter votre épargne à la date qui vous convient.

À noter : avant de souscrire un contrat, contactez plusieurs compagnies afin de recueillir le maximum d’informations.

Dans la pratique, il est souvent difficile d’obtenir des renseignements avant la remise par l’assureur de la proposition d’assurance. Toutefois, n’oubliez pas que si vous avez signé précipitamment une proposition d’assurance, vous pouvez vous rétracter dans le délai d’un mois à compter du 1er versement.

« Certaines polices obligent toutefois les particuliers à opter dès la souscription. Mieux vaut les éviter car d’ici 8 à 10 ans, vous aurez peut-être changé d’avis et vos besoins seront, sans doute, différents » explique Jean-Claude Brugnot, consultant assurance chez Cieleden.

Le nombre de supports proposés

Les contrats multisupports permettent au souscripteur de dynamiser et de diversifier son épargne entre plusieurs supports : SICAV, fonds communs de placement investis en actions ou en obligations, immobiliers…

Sur un bon contrat, les possibilités offertes doivent cependant rester raisonnables :

  • au-delà d’une quinzaine, le nombre de supports paraît trop élevé car le choix devient vite impossible, sauf pour les particuliers rompus aux pratiques de la Bourse ;
  • inversement, les contrats qui ne proposent que deux ou trois supports d’investissement à côté du fonds en euros n’autorisent pas une véritable diversification de l’épargne.

Méfiez-vous des effets d’annonce

Pour se distinguer les uns des autres et attirer les épargnants, les compagnies organisent régulièrement des campagnes publicitaires. Les arguments utilisés promettent généralement :

  • un rendement minimal ;
  • et une réduction des frais sur versements.

L’épargnant ne doit pas se laisser berner. Dans la plupart des cas, ce rendement minimal n’est garanti qu’un an et, encore, seulement pour les sommes investies pendant une période déterminée (le 1er trimestre par exemple).

De même, cette réduction des frais d’entrée n’est que ponctuelle : elle ne s’applique que pour le premier versement. Les autres primes restent soumises aux frais normalement prévus. Une lecture attentive des documents contractuels est donc indispensable pour ne pas tomber dans le piège.

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