Bretagne : Les inondations pourraient-elles faire changer les tarifs d’assurance habitation ?
Les intempéries régulières comme connaissent les départements bretons depuis décembre dernier, dont la dernière tempête Qumaira, peuvent faire craindre une hausse des tarifs importantes des assurances dans les années futures.
Sur les ondes de RTL, vendredi 7 février, Stéphane Pénet, le directeur des assurances de biens et de responsabilité de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA), expliquait que le coût des catastrophes naturelles représente 16% des couvertures des assureurs dans un panier moyen d’assurance des Français.
Ce n’est pas encore le premier poste de dépense des assureurs mais Stéphane Pénet soulignait que, selon certaines études récentes réalisées par la FFSA, “si les choses continuent comme elles ont démarré ces vingt dernière années, cela pourrait passer à 30% et 35% et donc devenir le premier poste à terme”.
Pour l’heure, le responsable de la FFSA estime que le principe de mutualisation (les assurés situés dans des zones peu exposées payent pour les plus fragiles pour un tarif national identique) tient bon. Les bonnes années permettent de créer des réserves pour les mauvaises années. Mais ce principe pourrait-il disparaître à plus long terme avec des catastrophes à répétition?
Les catastrophes naturelles de plus en plus préoccupantes
Récemment dans une interview au journal Les Echos, Jacques Richier, le PDG d’Allianz France, expliquait “que les conséquences des événements climatiques contribuent pour moitié, depuis plusieurs années, à une hausse du prix des contrats multirisque habitation (MRH) de l’ordre de 5 %. Cela pourrait poser, à terme, la question des limites de la mutualisation”.
D’après son dernier bilan, la FFSA recensait déjà 1,5 milliard d’euros de dégâts assurés sur les 7 derniers mois, dépassant déjà la moyenne annuelle. “C’est une mauvaise passe mais ce n’est pas un record“, commentait Stéphane Penet à propos des dernières tempêtes en Bretagne, évoquant les “7 à 8 milliard d’euros” de dégâts des tempêtes de 1999.
Le réchauffement et le dérèglement climatiques font craindre à l’avenir une exposition plus élevée aux tempêtes et inondations et un renchérissement des tarifs d’assurance.
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