Fonctionnement de l’arbitrage d’un contrat d’assurance-vie
Afin d’accroitre la rentabilité de son épargne, le souscripteur d’une assurance-vie peut décider à tout moment de déplacer ses fonds d’un support à un autre. Attention cependant, ce transfert appelé arbitrage comporte tout de même des frais.
Les souscripteurs d’un contrat d’assurance-vie ont la possibilité de dynamiser l’épargne qu’ils ont placé en la transférant totalement ou en partie sur un ou plusieurs autres supports. C’est ce que l’on appelle l’arbitrage.
Ainsi, un assuré peut opter pour la transformation de son fonds en euros en unités de compte s’il estime la tendance des marchés plus favorable. Une prise de risque dont il est le seul initiateur.
A noter toutefois que cette pratique d’arbitrage ne peut être effectuée que par les assurés bénéficiant de contrat multisupport ou en unités de compte.
Frais d’arbitrage
Si l’arbitrage ne possède aucune incidence sur l’imposition de l’épargne (l’ancienneté fiscale reste acquise), il comporte cependant des frais.
Ces frais oscillent selon les organismes entre 0,5% et 1% de la somme transférée. Certains établissements offrent cependant la possibilité d’utiliser sous forme de forfait un nombre d’arbitrages annuels gratuits.
Exemple
Philippe Raymond a investi à la souscription de son contrat assurance vie 11 000 euros qu’il a réparti de la sorte:
– 7 000 euros sur un fonds en euros
– 4 000 euros sur en actions de grandes entreprises françaises
Constatant que le vent souffle avantageusement pour les grandes entreprises françaises, il ponctionne son placement en euros de 5 000 euros et les investit sur ses autre s supports.
Ayant des frais d’arbitrages de 0,8%, soit 40 euros sur 5000 euros, seuls 4 960 euros seront transférés du fonds euros aux unités de compte.