Santé / Nucléaire : Le nuage radioactif ne présente pas de risque pour la France
Les autorités gouvernementales et nucléaires en France sont formelles. Le nuage radioactif qui va s'installer au-dessus de la France ne présente pas de risque pour la santé.
Les autorités gouvernementales et nucléaires en France sont formelles. Le nuage radioactif qui va s’installer au-dessus de la France ne présente pas de risque pour la santé.
« C’est tellement infinitésimale que ce n’est pas mesurable » a indiqué ce mercredi Michel Bourguignon, commissaire à l’Autorité de sureté nucléaire (ASN) lors d’une conférence de presse. Les quantités d’iode et de césium sont si infimes que selon l’Institut de radioprotection et de sureté nucléaire (IRSN), il faudrait plusieurs jours pour en donner une mesure exacte.
L’IRSN dispose de 137 balises réparties sur le territoire permettant de capter l’air et d’en déterminer la teneur en césium 137 et en iode 131. Dans le cas du panache émanant de la centrale nucléaire de Fukushima, « il faut filtrer des quantités énormes d’air et ramener la mesure au mètre cube. Si on arrive à le mesurer l’expression des résultats sera dans des unités extrêmement faible, de l’ordre du millième ou du millionième de becquerel » a expliqué Jean-Luc Godet, directeur à la direction des rayonnements ionisants et de la santé à l’ASN.
Un seul mot d’ordre : pas de danger
Même son de cloche du côté du gouvernement., La ministre de l’Environnement, Nathalie Kociusko-Morizet a déclaré qu’il n’y avait aucun danger pour la santé. Des précisions ont en outre été apportées sur les produits frais importés du Japon. Aucun flux aérien n’a été recensé mardi. Concernant le transport maritime, le temps de transport étant de trois semaines, il n’y a pas lieu de s’inquiéter pour le moment. Les laboratoires du ministère de l’Agriculture restent toutefois vigilants.
Les experts indépendants de la Criirad sont également formels sur les risques pratiquement nuls liés au passage du panache au-dessus de la France. « Il est donc inutile de courir les pharmacies à la recherche de pilules d’iode » a affirmé Michel Bourguigon.
CP : Defnael-Wikimedia
