Assurance animale : Surveiller verrues et excroissances chez le chien
Les chiens, jeunes et vieux, peuvent présenter des verrues ou des excroissances sur la peau. Si certaines nécessitent d’être retirées, le vétérinaire peut alors déterminer une prise en charge par l’assurance santé animale du chien.
Plusieurs types d’excroissances peuvent apparaître en divers endroits du corps sur la peau du chien. Une consultation vétérinaire permet d’en définir l’origine. Il y a tout d’abord les verrues. Ce sont des tumeurs d’origine graisseuses (lipomes) qui sont généralement bénignes. Elles apparaissent fréquemment chez les chiens âgés avec une prédominance chez les animaux seniors souffrant d’obésité.
Ces excroissances peuvent aussi être d’origine virale, transmissible donc d’un chien à un autre, comme c’est le cas pour le « papillome ». Chez un jeune chien, celles-ci peuvent régresser tout à fait spontanément sans l’aide de traitement spécifique, mais mieux vaut consulter le vétérinaire. Elles peuvent se loger dans la bouche et le pourtour de la cavité buccale, entraînant parfois une gène à la mastication. Les jeunes chiens peuvent aussi présenter un petit nodule, bénin lui aussi, que l’on appelle histiocytome.
Surveillance quotidienne
Si vous remarquez la présence d’une verrue ou d’une excroissance quelconque, il est important de veiller qu’elle ne gène pas l’animal, suivant sa localisation. Ensuite, qu’il ne risque pas de « l’arracher » en se grattant. Et surtout que la taille de celle-ci n’augmente pas dans le temps.
Le vétérinaire peut procéder à un traitement de type chirurgical ou local, remboursé par la « mutuelle du chien ». Il faut donc consulter dès que l’on remarque ce type de « lésion ».
Mastocytome : une tumeur de pronostic variable
Le mastocytome est pour sa part une tumeur. Elle peut se remarquer au niveau de la peau ou bien sous celle-ci. Les mastocytomes représentent jusqu’à 21 % des tumeurs de la peau chez le chien. Elles seraient plus rares chez le chat. Certaines races présentent des prédispositions comme le shar-pei, le boxer ou encore le labrador.
Leur gravité dépend de leur grade. Un examen cytologique pratiqué par le vétérinaire est nécessaire. Cela permet donc de définir le degré d’atteinte de l’animal, l’évolution de cette tumeur et le traitement à mettre en place : local et/ou chirurgical. A noter que leur présence peut s’accompagner d’autres symptômes (troubles digestifs, manque d’appétit…).
