Retrait des prothèses PIP: L’Ordre des médecins prône des honoraires modérés
Les chirurgiens qui ont implanté des prothèses PIP ont le « devoir » de les enlever, selon le Conseil national de l'Ordre des médecins qui leur recommande d'appliquer des honoraires respectant le « tact et la mesure ».
Les chirurgiens qui ont implanté des prothèses PIP ont le « devoir » de les enlever, selon le Conseil national de l’Ordre des médecins qui leur recommande d’appliquer des honoraires respectant le « tact et la mesure ».
L’Ordre des médecins « recommande à tous les confrères concernés de bien vouloir pratiquer des honoraires en rapport avec les tarifs de l’Assurance Maladie, et cela compte tenu du caractère exceptionnel » de la situation et ce quelque soit la cause de la mise en place (reconstruction après cancer ou esthétique). Il « recommande » donc aux praticiens le « respect du tact et de la mesure » dans la pratique de leurs honoraires.
Un rappel au code de déontologie qui concerne les explantations de ces prothèses, ainsi que le suivi des patientes, y compris pour les « biopsies capsulaires » (analyse des tissus qui enveloppe la prothèse).
L’assurance maladie prend en charge le retrait des implants des quelque 30.000 femmes concernées, mais leur remplacement n’est pris en charge que pour les femmes qui avait subi une reconstruction mammaire après cancer du sein. Des femmes ayant eu un cancer du sein ont pourtant indiqué à l’AFP avoir été obligées de payer des dépassements d’honoraires.
L’Ordre rappelle également aux spécialistes « le caractère obligatoire du signalement à l’agence des produits de santé (Afssaps/ANSM: agence Nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) de toutes les explantations de prothèses mammaires défectueuses ou non ».
PARIS, 9 jan 2012 (AFP)
Vous pouvez consulter notre fiche : Que faire en cas de complications liées à un implant mammaire?