Dépendance : Comment adapter son logement lorsque l’on a un handicap ?
Pour que le maintien à domicile se passe au mieux, il est conseillé d’adapter son logement
Lorsque l’on devient moins autonome du fait du handicap ou de l’âge, on préfère rester chez soi plutôt que de rejoindre une structure spécialisée. Mais pour que le maintien à domicile se passe au mieux, il est souvent conseillé d’adapter son logement.
D’après l’Agence nationale de l’habitat (Anah), il y aurait près de deux millions de Français de plus de 60 ans qui nécessiteraient une adaptation de leur logement.
Que ce soit du fait de l’âge ou suite à un handicap, les personnes en situation de perte d’autonomie ont parfois du mal à effectuer certaines tâches comme se déplacer, se laver, ou faire la cuisine. Elles n’ont pourtant pas envie de se retrouver dans une structure spécialisée pour continuer à avoir une vie normale.
Certaines adaptations du logement peuvent les aider à mieux vivre. Gravir les marches d’un escalier peut par exemple devenir problématique lorsque l’on a du mal à ce mouvoir. L’installation d’un fauteuil monte-escalier ou d’une plate-forme élévatrice peut être une solution pour les personnes en fauteuil roulant ou celles qui marchent avec difficulté. Mais pour ces dernières, l’aménagement d’une main courante peut parfois suffire.
Pour une personne malvoyante, le franchissement de l’escalier pourra être facilité par la fixation de nez de marche colorée sur chaque marche.
L’aménagement du logement peut également avoir un effet préventif. L’installation d’un revêtement anti-dérapant sur un sol glissant limitera par exemple les risques de chutes et les éventuelles fractures qu’elles pourraient provoquer.
L’adaptation de son logement permet donc de continuer à bien vivre chez soi. Le maintien à domicile étant par ailleurs encouragé au niveau national, il existe des aides pour financer la réalisation des travaux (crédit d’impôt, aides de l’Anah, de la Caisse nationale d’assurance vieillesse ou encore des caisses de retraite).
En partenariat avec l’OCIRP