Peut-on se passer d’assurance scolaire ?
Facultative mais pourtant indispensable, souscrire ou non une assurance scolaire est un des dilemmes de la rentrée. Elle couvre les dommages que votre enfant peut occasionner aux autres et les dommages qu’il peut subir dans le cadre de l’école. Alors, peut-on réellement s’en passer?
Généralement exigée dans une école privée, l’assurance scolaire n’est pas obligatoire dans les écoles publiques, excepté si l’enfant participe à des activités hors programme. Il n’existe donc pas d’exigence légale. Pour Olivier Gayraud de la CLCV : “L’assurance scolaire, c’est vraiment indispensable. Il faut être inconscient pour ne pas assurer son enfant. Mais avant de souscrire l’assurance proposée par l’école, il faut regarder si les assurances qu’on a déjà ne couvrent pas les enfants de manière équivalente.”
En effet, avant de souscrire l’assurance proposée par l’école, mieux vaut étudier attentivement celles qu’on possède:
La responsabilité civile couvre les dommages que votre enfant peut occasionner aux autres. Cette garantie est généralement comprise dans la responsabilité civile chef de famille de l’assurance habitation.
L’assurance individuelle accident couvre les dommages subis par l’enfant. Si la famille a souscrit une assurance garantie accident de la vie, l’enfant est généralement couvert pour les dommages qu’on peut lui infliger.
L’assurance responsabilité civile et la garantie individuelle accident s’appliquent généralement 24h/24 quand les assurances scolaires, surtout celles qui ne sont pas chères, se limitent au temps de l’école. Mais il est nécessaire de bien vérifier les clauses du contrat et le capital versé en cas d’accident non responsable. Si votre enfant part en voyage scolaire à l’étranger, s’il casse son nouvel appareil dentaire ou ses lunettes, sera-t-il couvert? Il est primordial de faire évoluer son contrat en fonction de ses nouveaux besoins. Lire attentivement les Conditions Générales de ses contrats est donc la clef pour éviter les doublons et voir sereinement son enfant rejoindre les bancs de l’école.