Quels sont les dispositifs qui existent en faveur des aidants ?
Allocations ou congés, il existe divers dispositifs pour faciliter le travail des personnes aidantes. Tour d’horizon.
Allocations ou congés, il existe divers dispositifs pour faciliter le travail des personnes aidantes. Tour d’horizon.
L’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH)
Elle concerne le parent d’un enfant handicapé de moins de 20 ans qui en assume la charge. Le montant de l’allocation de base est de 126, 41 euros par mois. Si le handicap est lourd et nécessite des dépenses coûteuses, la présence d’une tierce personne ou implique que le parent réduise ou interrompe son activité, un complément d’allocation peut être attribué.
L’allocation journalière de présence parentale (AJPP)
Les parents ou personnes qui assument la charge d’un enfant en situation de dépendance (enfant de moins de 20 ans handicapé, malade ou victime d’un accident et qui nécessite des soins importants et une présence soutenue) et qui ont dû interrompre leur activité ou bénéficier d’un congé de présence parentale peuvent bénéficier de l’AJPP. Le montant est de 41,79 euros si l’allocataire vit seul et de 49,65 euros s’il vit en couple. Un complément pour frais peut également être accordé.
L’assurance vieillesse des parents au foyer
Elle garantit une continuité dans les droits à la retraite d’une personne qui a cessé ou réduit son activité pour s’occuper d’un adulte ou enfant handicapé à son foyer. Pour en bénéficier, il existe diverses conditions liées à l’aidant et à la personne à charge. Le montant journalier pour un ménage disposant d’un seul revenu avec un enfant est par exemple de 24,648 euros.
Le congé de présence parentale
Il peut être accordé au salarié dont l’enfant se trouve en situation de dépendance. Il est attribué pour une période maximale de 310 jours pouvant être utilisés dans les 3 ans.
Le congé de soutien familial
D’une durée de trois mois renouvelable, il permet à une personne de cesser son activité pour s’occuper d’un proche en situation de dépendance lourde. Il est ouvert aux salariés justifiant de deux ans d’ancienneté.
Le congé de solidarité familiale
D’une durée de trois mois renouvelable, il permet d’assister un proche dont le pronostic vital est en jeu.
L’allocation d’accompagnement de la fin de vie
D’un montant journalier de 53,17 euros par jour, elle peut être attribuée aux personnes interrompant leur activité pour s’occuper d’un proche en fin de vie.
NB : la personne aidante peut également devenir salariée de son proche en situation de dépendance, si celui-ci perçoit l’allocation personnalisée d’autonomie ou la prestation de compensation du handicap par exemple.
En partenariat avec l’OCIRP