Comprendre le malus d’un contrat d’assurance auto
Système de base de calcul, le malus permet à l’assureur d’augmenter la cotisation d’une assurance automobile selon les accidents provoqués l’année passée par un conducteur.
Toujours associé au bonus qui récompense la conduite positive d’un automobiliste (véhicules de plus de 80 m3), le malus exprime son inverse, l’attitude négative. Une personne qui aura eu plusieurs accidents sur une même année cumulera du malus, alors qu’une personne hors de tout problème routier, améliorera son bonus.
A quoi sert le bonus-malus ?
Ce système de calcul bonus-malus, appelé aussi CRM (Coefficient de Réduction-Majoration) offre aux assureurs la possibilité de noter leurs adhérents en fonction du danger qu’ils représentent. Un conducteur multipliant les accrochages et les froissements de tôle coutera bien plus cher à un assureur qu’un autre n’ayant jamais eu le moindre accident.
L’assureur réévalue donc le prix des cotisations en fonction de ce barème. Il augmentera par la suite la cotisation d’un automobiliste présentant du malus et diminuera celle du détenteur de bonus. Cette équilibrage s’effectue toujours d’une année à l’autre, en fonction de la date du contrat d’assurance.
Comment connaître son malus ?
La compagnie d’assurance établit chaque année un document, appelé relevé d’information ou relevé de situation. Il s’agit de la pièce maitresse. Seul ce relevé, reprenant les règles du bonus-malus selon le code des assurances, sert de justification à la réévaluation des cotisations.
L’assuré peut obtenir ce relevé sur simple demande à son organisme assureur. Le bonus-malus y sera détaillé avec l’historique des sinistres sur les 5 dernières années : conducteurs couverts par le contrat, période de garantie, nature des accidents (corporels ou matériels, identité du conducteur et part de responsabilité) et enfin le coefficient de réduction ou de majoration.