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Prévention : Les contrôles d’alcool avec les éthylotests sont obligatoires dans les boites de nuit depuis le 1er décembre
- Publié le 03/12/2011
- Florence Karel
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Les discothèques doivent être équipées de dispositifs “permettant le dépistage de l’imprégnation alcoolique” à partir du 1er décembre et cette mesure est saluée par l’association “Victimes et citoyens” qui souhaite qu’elle touche un plus grand nombre d’établissements.
La loi impose aux “débits de boissons autorisés à fermer entre 2H00 et 7H00” de mettre à la disposition du public “les dispositifs chimiques ou électroniques certifiés permettant le dépistage de l’imprégnation alcoolique”.
Le responsable de l’établissement devra “s’assurer qu’à tout moment la demande de dépistage peut être satisfaite dans un délai inférieur à quinze minutes” et proposer un nombre minimal d’éthylotests, en fonction de l’effectif accueilli.
Si un patron de discothèque opte pour les éthylotests chimiques, il devra par exemple être capable d’en fournir au moins cinquante par nuit. Les éthylotests doivent être “placés à proximité de la sortie” et “être visibles et signalés par un support d’information”, où sera inscrit “Soufflez, vous saurez. Ici, pour savoir si vous pouvez conduire, demandez un éthylotest”.
Sont concernés par cette mesure 2.500 discothèques en France et les bars à ambiance musicale, cabarets, bars d’hôtel, soit près de 5.500 structures au total, mais pas l’immense majorité des bars de France qui ferment bien plus tôt.
“Pourquoi ne pas avoir étendu l’obligation aux salles de réception? ou encore aux restaurants ou encore aux bars ouverts au-delà des heures réglementaires?” demande “Victimes et citoyens” dans un communiqué. “Si les jeunes demeurent un public de choix, l’on se demande bien pourquoi ils seraient les seuls à être, implicitement certes, mais directement visés par la volonté du gouvernement de promouvoir le geste citoyen de l’auto-test d’alcoolémie”, selon le communiqué qui ajoute que “cette mesure avant tout pédagogique mérite davantage d’ambition”.
Selon la Sécurité routière, 31% des accidents mortels sont imputables à l’alcool et, dans 92% des cas, le conducteur alcoolisé est un homme.