Santé : Le médicament contre l’acné, Roacctuane sous haute surveillance
Un nouveau médicament (Roaccutane) pourrait concentrer toutes les attentions, scandale soulevé par le Médiator. C’est un médicament qui aide à lutter contre les problèmes d’acné particulièrement prononcés. Commercialisé par le laboratoire Roche jusqu’en 2008, il existe depuis sous sous forme de génériques.
Le principal bénéfice apporté par le Roaccutane réside dans l’isotrétinoïne. Cette puissante est particulièrement efficace contre les formes graves d’acné mais contient également une liste de pas mois de 152 effets indésirables. Les risques de dépression et de suicide figurent ainsi sur la notice du médicament.
Daniel Voidey, le papa d’un jeune niçois de 17 ans qui s’est pendu et un Vauclusien qui ont tout deux pris du Roaccutane ont décidé de saisir la justice.
La père d’Alelaxandre raconte : « Il s’est pendu à un arbre à 800 mètres de la maison, raconte son père. Au début du traitement, tout s’est bien passé. Mais le dernier mois, je l’ai senti abattu. Trois jours avant de mettre fin à ses jours, il avait passé son bac. Il paraissait mieux. La veille de son suicide, il s’est isolé puis il s’est donné la mort. Alexandre était un garçon ouvert, sportif, bon élève, qui n’avait jamais donné de signe de dépression”.
Daniel Voidey va alors de mener son enquête et découvre qu’une association existe en Suisse. Il décide de créer l’Association des Victimes du Roaccutane et Génériques (AVRG) qui recueille le témoignage de parents dont les enfants, sous traitement, ont connu des problèmes psychiques, voire se sont suicidés.
En réalité, l’isotrétinoïne, commercialisée sous le nom de Roaccutane depuis 1984, est surveillée depuis 1995 par l’Afssaps. Depuis le mois de novembre 2010, une enquête est menée auprès d’une centaine de dermatologues. “Nous connaîtrons les résultats d’ici la fin de l’année”, estime le Dr Castot.