Assurance auto/moto pour étudiants : Attention, jeune conducteur !
Le bac en poche, direction la fac ! Située à 20 kilomètres de la maison familiale, ce serait dommage de s’enfermer dans un studio ou de jongler avec les horaires des transports en commun. Une solution : la voiture ou le 2 roues.
Mais devenir conducteur implique également de devenir assuré. C’est obligatoire. Et c’est cher.
Nouveau conducteur (moins de 3 ans de permis), les étudiants sont souvent considérés par les assureurs comme des personnes à risques. Non pas que les jeunes soient plus dangereux que les autres, mais ce sont les chiffres qui le disent. Dès lors, une cotisation (appelée prime) peut être majorée de 100% !
Pour un premier contrat d’assurance, il convient d’éviter certaines situations qui font frémir les organismes. Ainsi, s’élancer sur les routes au volant d’un bolide ou d’une grosse cylindrée ne va pas inciter l’assureur à faire baisser le prix. De même, un étudiant qui aura commencé par conduire en conduite accompagnée bénéficie d’une expérience précieuse. Surtout, l’idéal est de négocier avec l’assureur des parents. Si ceux-ci sont de bons conducteur, nantis d’un bonus, il sera plus simple de montrer son sens des responsabilités et… de la bonne conduite.
L’assurance prend en charge les dommages causés par le véhicule lors d’accidents, que les victimes soient des éléments de voirie, des piétons, des passagers ou d’autres véhicules. Ce contrat de base est appelé « assurance aux tiers ».
Pour couvrir tous les risques (dégradations du véhicule, vol…), il faut souscrire une assurance multirisque. Avant de signer ce type de contrat, l’étudiant doit se questionner sur ses besoins et sur les risques que son véhicule encourt.
Quel que soit la méthode, il faut être conscient que l’assurance auto met les étudiants à contribution. Et quand il s’agit d’un deux roues, les risques de dommages corporels étant plus élevés, les primes s’en trouvent encore majorées.