Quelle assurance contre un accident de l’été survenu dans un jardin ?
- Publié le 03/07/2013
- Emilie Gardes
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Selon une étude rendue publique en mai, le jardin serait un lieu dans lequel surviendrait un grand nombre d’incident à caractère domestique. La garantie des accidents de la vie permet de se prémunir de tout risque.
Le jardin, lieu de tous les dangers ? Selon une récente étude réalisée par GEMA Prévention, 25% des accidents de la vie courante surviennent dans le havre de quiétude et de verdure des Français. Seuls 16% des sondés se déclarent d’ailleurs conscients que le jardin peut être source d’accidents.
Quid des accidents les plus courants dans un jardin
Selon la même étude menée par GEMA Prévention, voici les accidents, et statistiques associés, les plus communs dans un jardin :
– Accidents de barbecue : Qu’il s’agisse de l’allumage, de la réactivation du feu, d’un retour de flamme ou d’une brulure, 200 incidents graves sont recensés chaque année. 15% des victimes se révèlent être des enfants, avec un quart d’hospitalisations directes.
– Noyades : Plus d’une centaine de cas de noyades sont enregistrés annuellement dans une piscine privée.
– Intoxications : 50.000 enfants sont victimes chaque année d’intoxication dues à des substances contenues ou entreposées dans le jardin (champignons, plantes, produits ménagers, peintures…)
– Accidents de toboggan et balançoire : Ce sont les enfants de 5 à 10 ans qui sont les plus vulnérables aux dommages occasionnés par un toboggan ou une balançoire (chute, pincement, brulure, étranglement…)
Quelle assurance peut prendre en charge les accident dans un jardin ?
En tant qu’accident domestique, les dépenses de santé d’une personne se blessant dans son jardin seront prises en charge par l’Assurance maladie et la mutuelle complémentaire.
Une garantie des accidents de la vie (GAV) peut également couvrir un assuré et sa famille contre ce genre d’incident. Seront alors indemnisés l’invalidité s’il y en a une, les frais d’assistance, certains préjudices (esthétique, agrément, souffrance, incapacité à la pratique d’un sport…) et d’éventuels frais d’aménagement du domicile ou/et du véhicule.
En cas de décès, les bénéficiaires du contrat seront indemnisés pour les préjudices économiques et moraux dans une limite d’1Md d’euros, exception faite si la victime est jeune.