Une campagne pour prévenir les risques de l’usage du vélo en ville
Assureurs Prévention, en partenariat avec l’association Prévention routière, lance une campagne internet à destination des cyclistes urbains qui font partie des usagers vulnérables. En 2012, 155 utilisateurs de vélo en ville ont perdu la vie.
“Pas besoin de prendre autant de risques pour avoir un accident”, c’est la signature de la campagne destinée à sensibiliser les cyclistes urbains. Point d’orgue de cette campagne : une vidéo mettant en scène Anne-Caroline Chausson multichampionne du monde de VTT et championne olympique de BMX dans un parcours urbain sous haute tension.
Parcourez l’actualité pour tout savoir sur cette nouvelle campagne.
En partenariat avec Assureurs Prévention
un commentaire sur “Une campagne pour prévenir les risques de l’usage du vélo en ville”
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Bonjour,
Les 155 décès invoqués sont fort heureusement (si on peut dire) la totalité des décès cyclistes en France, dont une grande majorité en dehors des agglomérations.
Faire du vélo en ville n'est pas dangereux: ce qui est dangereux, c'est de ne pas en faire.
La British Medical association (organisme très peu écolo) tout comme l'ONS ont publié des études dans lesquelles il est clairement montré que le "risque" (perçu… par ceux qui ne font pas de vélo au quotidien) est de 20 fois inférieur aux bénéfices du vélo (diminution de la pollution, des embouteillages, du bruit, bénéfices pour la santé cardiaques, diminution de la sédentarité, diminution de l'étalement urbain, des infrastructures routières, de l'usage des transports en commun, etc.).
En outre l'INRETS qui réalise les données d'accidentologie a montré que presque 70% des accidents vélo-véhicule motorisé sont dus à la faute du véhicule motorisé… maigre consolation pour l'accidenté, mais à qui devrait-on donner des conseils paternalistes?
Aux automobilistes principalement (respect des distances de dépassement, utilisation des rétroviseurs, du clignotant, respect strict et absolu des vitesses, respect des aménagements cyclables…)
La campagne et le site web, même si à contre emploi (vélo sportif et non utilitaire…) ont ceci dit l'avantage, pour une fois, de ne pas trop insister trop sur le port du casque – qui n'a jamais évité un accident mais permet, éventuellement et surtout en usage sportif, d'en atténuer les conséquences. En cas d'obligation (doux rêve des assureurs, tout comme immatriculation des vélos ce qui voudrait dire assurance véhicule obligatoire…), il faudrait alors casquer piétons et automobilistes, qui meurent aussi de traumatismes crâniens…