Moto, Caravane, Camping Car : Quelle assurance quand ils ne roulent pas l’hiver ?
Pour éviter d’avoir à payer trop cher une assurance optimale pour un véhicule qui ne roule que lors des saisons chaudes, des alternatives existent.
“Vive le vent, vive le vent, vive le vent d’hiver!” Avec des températures avoisinant les 5° et des rafales quasi polaires, il est désormais tant de l’admettre, l’hiver se profile. Peu à peu, les motos, camping-cars et autres caravanes vont être relégués à leur garage, prêts à sommeiller durant toute la saison froide.
Mais que faire des contrats d’assurance de ces moyens de transports temporaires, quand ils restent inemployés un semestre par an ? Continuer à payer un contrat au prix fort ? Inutile de fermer les yeux devant la dépense, des solutions alternatives permettent d’adapter les assurances et de bénéficier de tarifs plus justes.
Les contrats avec option hivernage
Par chance, de nombreux assureurs disposent dans leurs produits de contrats avec option hivernage, spécialement adaptés à l’usage saisonnier des motos, caravanes et campings-cars. En d’autres termes, l’assurance restera effective mais ses garanties roulantes seront momentanément suspendues. Exception faite, dans certains contrats, des couvertures responsabilité civile, incendie et vol qui continueront, elles, à être activées.
Des assurances ajustables qui permettent de réaliser des économies de l’ordre de 20% selon Assurland, mais qui peuvent se révéler contraignantes. La compagnie peut en effet exiger que le véhicule ne sorte strictement jamais de son garage ou du lieu où il a été entreposé. Le cas échéant, un avenant au contrat pourra permettre d’instaurer un forfait kilométrique maximum ou un délai en nombre de jours, où la moto, la caravane et le camping-car pourront être sortis de leurs tanières.
Le “pay as you drive” ou assurance au kilomètre
“Payez pour ce que vous roulez”. Ce dispositif, apparu il y a quelques années dans l’hexagone et arrivé tout droit de la Grande Bretagne où il cartonne, permet aux petits rouleurs et aux conducteurs saisonniers d’adapter l’assurance de leur véhicule selon l’usage. Le montant de la prime/cotisation est ainsi calculé selon le kilométrage réel.
Afin que l’assureur soit tenu informé de la distance parcourue, une balise gps, calculateur de kilomètres, est installé au sein du véhicule. Attention toutefois, en cas de dépassement du seuil kilométrique fixé (entre 8.000 et 10.000 par an généralement), le contrat d’assurance est réévalué, au même titre que le tarif de la prime/cotisation. Un système qui offre cela dit, selon Generali, entre 15% et 30% d’économies.
Réduire les garanties du contrat
Enfin, dernière solution, celle qui apparait comme étant la plus logique de prime abord, la réduction des garanties comprises dans le contrat. Tel que glisser d’une formule tous risques à une formule au tiers en hiver, et retrouver la tous risques une fois les beaux jours revenus.
Moins astreignante, cette solution permet à son propriétaire de disposer de son véhicule tel que bon lui semble mais avec des garanties moins protectrices. La vigilance doit donc rester de mise.
Bon à savoir
Selon la loi, une moto, une caravane ou un camping-car stationné sur son aire d’hivernage doit être obligatoirement assuré au tiers, au minimum. En cas de préjudice causé à autrui, tel qu’un enfant qui se ferait mal en montant sur le véhicule, l’assurance pourrait alors fonctionner en indemnisant. Sans couverture, le propriétaire est responsable sur ses biens personnels et doit s’occuper de dédommager lui même la victime.