Pourquoi l’assurance auto est-elle encore si chère alors que les accidents diminuent ?
La prime d’assurance automobile a augmenté de 3% en 2012, soit une fois et demie l’inflation annuelle, et ce malgré une baisse sensible des accidents de la route et du nombre de tués.
7 français sur 10 se servent de l’automobile pour se rendre au travail tous les jours. La voiture est même le second poste de dépense des ménages. L’Automobile Club Association (ACA) a publié, mardi matin, son rapport sur le budget des automobilistes en 2012. Selon elle, en 2013 la valeur moyenne de la prime d’assurance automobile tous risques a cru de façon générale plus rapidement que l’inflation (2%).
Malgré une baisse de 6,6% du nombre d’accidents de la route, et de 8,2% du nombre de tués, l’ACA prouve à travers de plusieurs exemples qu’assurer sa voiture en tous risques devient de plus en plus couteux.
Une hausse globale de 3%
L’association a effectué une moyenne des coûts des 5 principales assurances du marchés. Elle a pris comme modèle de référence les véhicule les plus vendus dans leur catégorie en 2011 afin de comparer plus facilement les postes de dépenses d’une année sur l’autre.
La valeur moyenne de la prime d’assurance tous risques d’une Clio TCe Essence aurait augmenté de 3%, soit une fois et demie l’inflation. Aujourd’hui, selon les calculs de l’association elle se situerait à 610 euros.
Prime d’assurance et coût des pièces de rechanges, corrélés?
La valeur moyenne de la prime d’une Peugeot 308 HDI Access FAP Diesel aurait connu la même augmentation de 3% que la Clio TCE. Le propriétaire de la 308 a dû quant à lui s’acquitter en 2012 d’une prime de 746 euros.
L’ACA explique que cette hausse de la prime d’assurance serait corrélée à l’augmentation des prix des réparations (majoration de 2.8% pour les pièces de rechange et de 3,7% pour le coût de la main d’œuvre).
Des disparités entre les régions
L’ACA met également en lumière des inégalités entre les régions. En Bretagne par exemple, l’assurance pour l’année 2012 est de 527 euros en moyenne. Le niveau de prime le plus bas. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, en revanche, la moyenne s’élève à 690 euros en moyenne, contre 611 euros pour l’Ile-de-France et 624 euros pour le Nord Pas de Calais.