Prévention / Auto : Retour du Conseil national de sécurité routière
Le 27 novembre prochain, le conseil national de la sécurité routière (CNSR) reprendra officiellement du service. En veille depuis 2008, l’instance doit permettre l’établissement des priorités en matière de prévention automobile et la mise en œuvre de nouvelles mesures pour le prochain comité interministériel à la sécurité routière (CISR).
Créé en 2001 et présidé à l’époque par Robert Namias, le CNSR était en veille depuis 2008 car jugé trop coûteux par le gouvernement précédent. Regroupant les représentants des forces de l’ordre, des médecins, des parlementaires, l’instance avait pour mission de réfléchir sur la politique des pouvoirs publics en matière de sécurité routière (abaissement du taux d’alcool, mis en place des feux de jour, etc…), d’après Le Figaro.
Selon la volonté du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, le Conseil national de sécurité routière devrait reprendre du service à la fin du mois pour aider les pouvoirs publics à fixer les priorités en matière de prévention automobile. Le conseil rassemblera également des experts et de nombreuses parties prenantes de la sécurité routière, comme les associations, les constructeurs et les assureurs.
Le CNSR sera présidé par le député PS du Bas-Rhin, Armand Jung, également co-président du groupe d’étude « route et sécurité routière » à l’Assemblée Nationale.
Le conseil devrait compter une cinquantaine de membres et devra réfléchir à de nouvelles mesures à mettre en œuvre pour le prochain comité interministériel à la sécurité routière (CISR). Au programme, la vitesse sur les routes, les radars flashants et les radars pédagogiques ou encore l’alcool au volant.
