Dépendance : La réforme pourrait être repoussée après les présidentielles
Si les groupes de travail sur la dépendance débutent leurs tâches dans quelques jours, Roselyne Bachelot affirme que la réforme pourrait prendre du retard.
Si les groupes de travail sur la dépendance débutent leurs tâches dans quelques jours, Roselyne Bachelot-Narquin, la ministre de la Cohésion Sociale, affirme que la réforme pourrait prendre du retard.
Cette semaine, Roselyne Bachelot-Narquin débute sa concertation sur la prise en charge de la dépendance. La ministre de la Cohésion Sociale devrait rencontrer d’ici quelques jours plusieurs responsables concernés par la future réforme, dont François Chérèque (CFDT), Bernard Spitz (Fédération Française des Sociétés d’Assurances) et Etienne Caniard (Mutualité Française).
Cependant, la responsable politique confesse qu’il sera difficile de boucler entièrement la réforme à l’automne 2011, comme le souhaite le chef de l’État. Selon Les Échos, Roselyne Bachelot a expliqué qu’une grande partie du texte pourrait se faire après 2012. « Des premières mesures seront discutées pour adoption au Parlement à l’automne 2011. Mais il y aura certainement, à partir du débat [à venir], d’autres mesures structurantes. La question reste ouverte : est-ce que ces mesures seront suffisamment substantielles pour entraîner peut-être un texte de loi qui sera voté après la présidentielle ou est-ce qu’on pourra le faire dans le premier semestre de 2012 ? Voilà la question qui restera à trancher », peut-on lire dans le quotidien économique.
Étant donné le contexte économique difficile et le coût élevé de cette réforme, il est donc possible que les mesures définitives ne voient le jour qu’après les prochaines élections présidentielles. En attendant, plusieurs groupes de travail devraient se mettre à pied d’œuvre dans les jours qui suivent, avant les concertations régionales prévues au printemps.
un commentaire sur “Dépendance : La réforme pourrait être repoussée après les présidentielles”
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Le problème de la dépendence, avec l'entrée en maison de retraite se subdivise en 2 coûts disctincts : celui des soins, et celui dit de l'hébergement Ce dernier est très élevé et engage enfants, petits enfants, asendants, gendres et belles filles tenus à l'obligation alimentaire. (cf article Article L6145-11
du code de la santé publique). Vieux texte un peu inique, celui qui n'a pas d'enfant et pas assez de revenu voit son hébergement payé par l'aide sociale du Conseil général (cher de l'ordre de 2000 à 2500 euros par mois ! Qui a de telles retraites ? Sinon les enfants sont mis à contribution. Que compte faire le gvt à prpos de l'obligation alimentaire ?