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Transat AG2R – La Mondiale : Generali, Skipper Macif et Generali – Europ Assistance à bon port
- Publié le 12/05/2010
- Benoit Martin
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La 10e Transat AG2R – La Mondiale a connu un moment fort le 11 mais quand les premiers navigateurs sont arrivés en pleine nuit heure locale, mais au petit matin chez nous. Et une douzaine d’heure après, ce fut au tour du Generali de Nicolas Lunven et Jean Le Cam, suivi une petite heure après par le Skippe Macif d’Eric Peron et Gwen Riou.
Près de 24h après, Yann Elies et Jérémie Beyou sont également arrivés à St Barth.
Les temps ont été durs pour les skippers de la Transat AG2R – La Mondiale qui viennent d’en finir avec cette traversée de l’Atlantique en double à armes égales. Tout s’est joué sur les options tactiques prises par les concurrents, et à ce petit jeu, ce sont biens les « sudistes » qui l’ont emporté.
C’était notamment le cas de Nicolas Lunven et Jean Le Cam à bord de Generali, qui ont franchi en 6e position la ligne d’arrivée dans l’île antillaise de St Barth. Avec un temps de référence supérieur d’une grosse dizaine d’heures par rapport aux vainqueurs, le duo aux couleurs de l’assureur italien s’en est bien tiré, après avoir vu son classement oscillé aux alentours de la 15e place au pire moment de la course.
Skipper Macif a de son côté fait une course originale, partant plus au sud que ses adversaires pour remonter rapidement et décrocher une belle septième place. A bord, Eric Peron et Gwen Riou ont travaillé dur pour refaire un retard pourtant important.
Enfin, dernier arrivé malgré des ambitions fortes et la victoire de prestige sur le prologue, Generali – Europ Assitance, 19e de cette transatlantique, a vécu une fin de course compliquée. Yann Eliès et Jérémie Beyou ont eu une belle opportunité de figurer parmi les premiers à la mi-course, mais l’option « route directe » en passant par le nord de l’anticyclone aura eu raison des derniers espoirs. « Bien sûr qu’on est déçus » commentait ainsi Yann Eliès à son arrivée. « On a tenté un coup, parce qu’on avait analysé que sur la route du sud, tout serait verrouillée. » L’histoire de cette transat, pour les assureurs, restera marquée par cette stratégie du tout ou rien…