Les verres progressifs présentent des prix très élevés pour des qualités équivalentes à des marques distributeurs bien moins chères.

Une enquête de la Sécurité sociale qui vient de paraître et que s’est procurée l’association de consommateur 60 Millions de consommateur, pointe l’opacité du marché onéreux des lunettes où les soi-disant meilleurs et plus coûteux modèles n’ont pas forcément d’avantages qualitatifs.

Au même moment, le gouvernement se prépare à demander le plafonnement du remboursement des mutuelles en optique en espérant faire réagir les opticiens et les décourager à augmenter des tarifs remboursés par ces complémentaires.

L’étude montre que le coût moyen pour des verres progressifs mis en avant par la profession est de 568 euros. Et en comparant des verres progressifs, les auteurs de l’étude remarquent que le haut de gamme vanté par les opticiens comme les verres Varilux d’Essilor (274 euros par verre) sont de qualité comparable à une marque distributeur low-cost vendue 100 euros par verre ou encore à une marque moyenne gamme facturant 75 euros par verre.

En poursuivant l’enquête en réalisant des tests auprès de 53 personnes, l’association de consommateur s’est rendue compte que “20 personnes ont choisi de conserver les verres de milieu de gamme de la marque de distributeur, 20 autres les verres haut de gamme de la même marque… et seulement 13 les verres haut de gamme d’Essilor !“

Faute d’une concurrence suffisante entre fabricants de verre, le consommateur peut parfois être piégé par des verres chers sans être de meilleures qualité.

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