Baromètre : Quand la santé va, tout va ?
- Publié le 28/09/2012
- Emilie Gardes
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Selon un baromètre de l’institut CSA pour le compte du Cercle Santé et Europ Assistance, selon 5.500 sondés américains et européens, une bonne santé serait un des premiers facteurs de bien-être.
Publié vendredi 28 septembre, un baromètre de l’institut CSA pour le Cercle Santé et Europ Assistance permet d’en apprendre davantage sur la façon dont Américains et Européens perçoivent la bonne santé physique. La réponse est unanime : comme une des premières sources de bien-être. Les chiffres parlent d’eux même, 95% des Italiens le revendiquent contre 82% pour les Espagnols, 81% pour les Suédois, 78% pour les Tchèques, 73% pour les Français et 67% pour les Américains. Des résultats directement imputables aux progrès de la médecine. Seuls les Anglais se distinguent en hissant un autre facteur à la première marche du podium “bien-être”, la famille. “Il semble qu’en matière de bien-être et de qualité de vie, les critères de santé et d’équilibre personnel, voire de bonheur familial l’emportent chez les personnes interrogées sur les aspects purement matériels”, note la synthèse de ce baromètre.
Renoncer à des soins pour raisons financières
Petit bémol de ce sondage réalisé par téléphone auprès de 5.500 personnes, une déclaration qui se fait écho entre les 10 pays interrogés : nombreux sont ceux à avoir déjà renoncés à des soins de santé pour causes financières. 22% en 2012 contre 17% en 2011, soit une hausse tout de même significative. La Pologne est l’État qui affiche le taux le plus élevé, 41% à avoir tourné le dos à des traitements curatifs car jugés trop chers.
Renforcer les impôts ou cotisations pour un accès équitable aux soins ?
Pour la question, pensez-vous légitime de renforcer les impôts ou cotisations pour un accès plus équitable aux soins, les réponses témoignent d’une certaine disparité. En Suède, 77% s’y montrent favorables, même tendance pour le Royaume-Uni (57%) et la France (51%). En revanche, l’opposition est aiguë dans d’autres pays. En Espagne, 76% y sont réfractaires, contre 75% en Italie et 70% en République Tchèque.