Cancer : le droit à l’oubli enfin voté par les députés
Le droit à l’oubli pour les ex-malades du cancer a été voté vendredi 10 avril à l’Assemblée par les députés.
La convention sur le droit à l’oubli signée fin mars par le gouvernement avec les assureurs a été insérée via un vote par les députés dans la loi de Santé.
Cette convention permettra aux anciens malades du cancer de ne plus mentionner leur ancienne maladie afin qu’ils puissent contracter un prêt ou encore une police d’assurance aux tarifs corrects.
La convention ne vaut cependant que pour les personnes ayant été affectées par un cancer avant l’âge de 15 ans. Elles pourront arrêter d’indiquer leur ancienne affection cinq an après la fin du protocole thérapeutique.
Pour le reste des anciens malades, pourront ne pas le déclarer “n’auront pas à le déclarer” quinze ans après l’arrêt du traitement.
Les députés ont voté un amendement de députés socialistes étendant les dispositifs prévus “aux pathologies autres que cancéreuses, notamment les pathologies chroniques, dès lors que les progrès thérapeutiques et les données de la science attestent de la capacité des traitements concernés de circonscrire significativement et durablement leurs effets“.
“Il ne peut être acceptable qu’une personne séropositive ou atteinte d’une hépatite, pathologies nécessitant un traitement quotidien et sur le long terme, soit victime de discrimination, alors même que les progrès des traitements de lutte contre ces maladies permettent aujourd’hui de bénéficier d’une espérance de vie quasi-normale“, soulignent les députés auteurs de l’amendement.
Avec AFP