Santé : un français sur dix est prêt à se faire soigner à l’étranger
D’après une étude de LH2 prescrite par le Collectif Interassociatif sur la Santé (CISS) 11 % des Français envisagent se faire soigner à l’étranger.
Alors que les étrangers viennent en France pour se faire soigner, 11 % des Français se déclarent au contraire favorables à recevoir les soins à l’étranger. Par ailleurs seulement 2 % sont déjà passés à l’acte.
Une carence dans les système de soins
Pour cette enquête 1.224 personnes françaises âgées de 18 ans et plus ont été interrogées. Et il semblerait que la question financière inquiète les patients Français. En effet, 66 % évoquent “le coût des soins pratiqués en France trop élevé”, tandis que 33 % trouvent les délais d’attente trop longs.
Les soins dentaires à l’étranger attirent 67 % et 26 % visent les soins ophtalmologiques: “cela rappelle l’urgence d’une mise à plat déjà revendiquée par le CISS des tarifs pratiqués par les chirurgiens-dentistes : ajustement des remboursements assurés par l’Assurance maladie obligatoire sur les soins conservateurs et les soins prothétiques, en contrepartie d’un encadrement des prix de ces derniers “.
L’attachement au système de santé français
Cependant les 36 % des Français ne sont pas certains de processus de l’après-soin à l’étranger, la difficulté de recours en cas d’accident matériel est également évoquée par 24 %.
Ainsi 31 % des habitants de l’Hexagone déclarent être “très attachés au système de santé de leur pays” et 37 % n’ont jamais éprouvé le besoin de se faire soigner ailleurs qu’en France.
Même si un Français sur dix est prêt à se faire soigner à l’étranger, la majorité de la population reste fidèle aux soins pratiqués en France.
“Nos concitoyens ont donc majoritairement conscience des problèmes de qualité que peut poser le recours aux soins à l’étranger. Ils attachent de l’importance à pratiquer leurs soins en France aussi pour contribuer à la qualité du système de santé français et à l’activité des professionnels qui y exercent. Il est essentiel de se donner collectivement les moyens de faire vivre cette source d’activité économique solidairement financée” conclue le CISS.
