Manuel Valls veut s’attaquer à la prime de naissance et au congé parental
Manuel Valls pourrait proposer, dans la prochaine Loi de financement de la Sécurité sociale de l’automne 2014, une réforme de la prime de naissance et du congé parental pour économiser 800 millions d’euros.
L’heure est aux économies et aux coupes budgétaires drastiques. Désireux de mieux répartir l’argent public, Manuel Valls lorgne sur les familles. Après la réduction du quotient familial et le gel des prestations familiales jusqu’au 1er octobre 2015, c’est la prime de naissance et le congé parental qui pourraient être révisés à la baisse. But des opérations : préserver 800 millions d’euros.
Moins d’avantages pour les futurs parents
Dans les prochains mois, la Sécurité sociale risque de devenir moins généreuse pour les jeunes familles. Plusieurs axes d’économies sont actuellement étudiés par le Gouvernement. La prime de naissance tout d’abord. Ce “cadeau de bienvenue” délivré aux nouveaux parents pourrait être tronqué. Il serait décerné uniquement à la première naissance ou soumis à des conditions de ressources plus strictes. D’un montant de 923,08 euros, la prime est actuellement débloquée par la Caisse d’allocations familiales (CAF) lors du septième mois de grossesse, à tout foyer monoparental si les revenus annuels (année N-2) n’excèdent pas 34.819 euros, ou à tout couple en activité si leur rémunération globale ne dépasse pas 46.014 euros. Un plafond confortable qui correspond approximativement à un salaire mensuel d’un peu moins de 2.000 euros pour chacune des deux personnes. Selon le quotidien Les Échos , 85% des naissances seraient éligibles, pour une dépense annuelle de 650 millions d’euros pour l’État.
Parmi les autres réflexions sur de potentielles économies à glaner par le Gouvernement, le congé parental. Originellement établi à 6 mois pour un premier enfant et 3 ans pour un second, il va être modifié au 1er juillet 2014 tel que le prévoit la réforme du congé parental, votée le 17 septembre 2013 au Sénat et adoptée par l’Assemblée nationale en première lecture le 21 janvier 2014. Désormais, une année de congé sera offerte aux parents lors de la première naissance, 3 ans toujours pour la seconde, à condition que les 6 derniers mois soient obligatoirement pris par le père. Aujourd’hui très peu de pères s’arrêtent pendant autant de temps si la mère a, elle, repris son activité professionnelle. Le Gouvernement espère donc que la tendance reste telle qu’auparavant pour économiser sur ce solde de jours non pris par les pères.
La prime de naissance des mutuelles santé complémentaires
Dans le cas où la prime de naissance délivrée par la Sécurité sociale venait à être moins importante, il restera encore aux parents la possibilité de se voir offrir une prime similaire par leur assurance santé complémentaire. Certains assureurs ou mutuelles versent jusqu’à 300 euros à leurs assurés, avant la naissance ou dans les deux mois suivant l’arrivée du nouveau né. La demande de déblocage de la prime doit alors être accompagnée d’un certificat prénatal ou d’une copie du livret de famille.
3 commentaires sur
Laissez votre avis
You must be logged in to post a comment.
C est bizarre mais c’est toujours avec NOTRE argent que l’on fait des économies !
C est une honte de toucher a une prime pour un enfant degager les sans papier est plus de controle pour les mere isoler la il aurra plus de sous dans les caisse apres ca va etre koi aussi suprimer les allocations des gosses elle est belle la france.
C est une honte de toucher à nos acquis familiaux quand je vois vos salaires messieurs les politiciens faites des économies sur votre dos et pas sur le nôtre