Santé : 40% des Français se considèrent responsables du déficit de la Sécurité Sociale
Les Français ont une attitude paradoxale face au déficit de la Sécurité Sociale. Bien qu’ils reconnaissent en être les principaux responsables, ils refusent de voir baisser le niveau de remboursement des médicaments.
40 % des Français reconnaissent être les principaux responsables du déficit de la Sécurité Sociale. Cependant ce sentiment de culpabilité est en net recul, les Français sont moins nombreux à se sentir responsable qu’en 2013, 47 % et qu’en 2011, 46 %.
Selon le baromètre LH2/April ce recul s’expliquerait parce que “même si les Français continuent de se reconnaître comme les premiers responsables de la situation, le contexte actuel d’austérité peut leur faire craindre une nouvelle mise à contribution. Cela pourrait expliquer le recul de ce sentiment de responsabilité” , indique le communiqué de presse.
l’étude indique que les Français seraient toujours prêts à faire des efforts, ils sont 81 % à avoir déclaré être disposés à limiter leur consommation de médicaments. Les Français sont prêts à se serrer la ceinture, à condition que le niveau de remboursement reste le même. “À titre d’exemple, ils sont moins nombreux que l’année dernière à accepter le déremboursement de médicaments peu utiles (59 % contre 55 % en 2013)” renseigne le communiqué.
Par ailleurs, les Français sont toujours conscients de l’impact de leur comportement sur leur santé : 71 % (+1 point par rapport à 2013) pensent que les facteurs comportementaux contribuent le plus directement au fait d’être en bonne santé.
* Sondage réalisé par l’institut BVA pour la Fondation APRIL et l’Association des Assurés d’APRIL les 6 et 7 juin 2014 auprès d’un échantillon de 944 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’étude a été réalisée par téléphone suivant la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille après stratification par région et catégorie d’agglomération. Pour chacune des questions posées, la modalité de réponse “Ne se prononce pas” n’était pas suggérée aux interviewés.