Santé : Alerte sur les contrefaçons de médicaments vendus sur internet
Le gouvernement a lancé un campagne de mise en garde contre les risques de la vente sur internet de médicaments, récemment autorisée en France, surtout contre le danger des contrefaçons, a annoncé mardi le ministère de la Santé.
“Un médicament n’est pas un produit comme un autre”, rappelle dans un communiqué le ministère. “L’utilisation de faux médicaments, de médicaments faussement étiquetés, falsifiés ou contrefaits peut présenter des risques graves pour la santé.”
Des bannières avec des slogans de mise en garde doivent être diffusées sur des sites internet officiels (ministère de la Santé, Agence du médicament, Ordre des pharmaciens, syndicat des fabricants de médicament LEEM) ainsi que sur des sites commerciaux “à forte audience” et des sites internet spécialisés sur la santé.
Les messages alertent sur les dangers de médicaments contrefaits et renvoie à la liste des pharmacies autorisées en France à la vente sur internet.
En application d’une directive européenne de 2011, 4.000 médicaments disponibles en “automédication” peuvent être vendus via internet depuis le 12 juillet sur des sites internet de pharmacies, chaque site devant être adossé à une seule pharmacie réelle. La liste des sites autorisés figure sur le site du ministère (www.sante.gouv.fr).
De plus, le ministère de la Santé indique qu’une base de données publique sur les médicaments ouvrira le 1er octobre avec pour but de “permettre au grand public et aux professionnels de santé d’accéder à des données et documents de référence sur les médicaments commercialisés”.
Cette base de données “sur les traitements et le bon usage des produits de santé” élaborée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), en liaison avec la Haute Autorité de santé (HAS) et les caisses d’assurance maladie, sous l’égide du ministère, est l’une des dispositions prévues dans la loi de décembre 2011 sur le renforcement de la sécurité des médicaments après le scandale du Mediator.