La loi visant à installer des réseaux de soins mutualistes pour proposer des remboursements différenciés aux patients a été amendée afin de calmer le mécontentement des médecins libéraux.

Une proposition de loi pour conforter les réseaux de soins mutualistes, notamment pour les soins d’optique et dentaires, a été amendée. Le but de cette amélioration étant d’apaiser la colère des médecins libéraux et des internes défendant l’exercice libéral de la médecine qui s’illustre selon eux par le libre choix du praticien par le patient.

Cinq amendements parlementaires, dont un sous-amendement porté par la présidente de la commission des Affaires sociales, Catherine Lemorton, permettent donc aux mutuelles de faire fonctionner leurs réseaux actuels. Comme peuvent le faire les autres compagnies de complémentaire santé, tout en réaffirmant la liberté de choix du patient envers un médecin.

Le texte amendé prévoit également que « la convention ne peut comprendre aucune stipulation portant atteinte au droit fondamental de chaque patient au libre choix du professionnel, de l’établissement ou du service de santé ».

Pour Mme Lemorton, il s’agit « de rassurer les médecins et d’apaiser le débat ».

Mercredi 21 novembre, les internes en médecine ont manifesté dans le cadre de leur grève illimitée pour défendre la médecine libérale. Ils ont été reçu au ministère de la Santé afin de discuter sur le projet de loi des réseaux de soins mutualistes visant à pratiquer des remboursements différenciés et d’étudier une sortie au conflit entamé le 12 novembre dernier.

Avec AFP

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