Santé : Nicolas Sarkozy veut plus de chirurgie ambulatoire
En matière de santé, Nicolas Sarkozy dit dans son programme électoral, vouloir « transformer l’hôpital » en favorisant la chirurgie ambulatoire. Le candidat UMP souhaite également lutter contre les déserts médicaux et prévenir le suicide chez les jeunes.
En réponse à un questionnaire envoyé par le site d’information allodocteur.fr, Nicolas Sarkozy a donné quelques indications sur les points qu’il souhaitait défendre en matière de santé durant sa campagne.
Le candidat UMP veut avant tout se concentrer sur « trois priorités essentielles » : réduire les inégalités de santé sur chaque territoire, améliorer la qualité du système de santé et garantir une meilleur efficience de ce dernier.
Nicolas Sarkozy déclare ensuite que « l’hôpital doit se transformer, il y aura moins de lits, plus de chirurgie ambulatoire ; les maisons de santé pluridisciplinaires vont se développer sur tout le territoire ; la télémédecine, la prévention et l’éducation thérapeutique vont devenir plus centrales ».
En déplorant que « la France se caractérise par une mortalité par cancer supérieure à la moyenne européenne », le candidat à sa propre succession à la présidence de la République veut aussi engager « un grand plan de prévention contre le suicide des jeunes » et « maintenir les efforts sur la maladie d’Alzheimer ».
« faire la réforme de la dépendance en 2013 »
« Nous devons poursuivre et aller plus loin sur la prise en charge de la dépendance des personnes souffrant de maladies cérébrales dégénératives, type Alzheimer », déclare le Président au sujet de la perte d’autonomie. Comme il l’avait indiqué précédemment, il confirme que « nous devrons faire la réforme de la dépendance, qui constitue une réelle priorité, dès que nous serons revenus à 3 % de déficit public, c’est-à-dire en 2013 ».
Concernant les affections longue durée (ALD), il rappelle l’importance des Agences régionales de santé (ARS), pour « décloisonner le système sanitaire et médico-social, ainsi que la nécessité d’une prise en charge à 100 %. « Je ne souhaite pas revenir sur ce principe. La Haute Autorité de Santé évalue en revanche son périmètre, pour ajuster la liste des pathologies chroniques. C’est une décision médicale, pas une décision politique », conclut-il.
La fin des déserts médicaux ?
« La lutte contre les déserts médicaux est une forte préoccupation de nos concitoyens », déclare Nicolas Sarkozy, avant d’ajouter que « les agences régionales de santé (ARS) que nous avons créées doivent garantir la cohérence territoriale et mettre en œuvre ces solutions sur mesure en fonction des territoires ».
« Je crois en l’incitation. Je ne crois pas, comme le proposent certains, aux méthodes contraignantes consistant à imposer l’installation des médecins dans les zones déficitaires », poursuit-il ensuite. « Le système de santé se construit avec les professionnels de santé, pas contre eux. Une chose est certaine, nous devons continuer nos efforts », conclut le candidat UMP.