Santé : Une enquête April sur la perception des Français face à l’équité du système
- Publié le 10/09/2012
- Damien Vilain
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La Fondation April Santé Equitable, a publié la deuxième édition de son baromètre sur la perception des Français concernant le système de santé. Il en ressort que près de 2 Français sur 3 pensent que les soins ne sont pas au juste prix.
A l’occasion de la deuxième vague de son baromètre, la Fondation April santé Equitable, soutenue par l’association des assurés April, a interrogé les Français sur leur perception de l’équité du système de santé français.
Comme en 2011, 64% des Français interrogés considèrent que le système de santé est équitable.
Cependant, 71% des sondés pensent que les chances de vivre et de rester en bonne santé ne sont pas équivalentes pour tous.
L’inégalité face aux soins
Le prix reste au centre des préoccupations en matière de santé en France.
Pour 60% de la population, les soins ne sont pas à un tarif considéré comme juste.
De plus, 74% estiment que l’accès à des soins de qualité est conditionné par les revenus.
Le lien entre hygiène de vie et bonne santé n’est toujours pas une évidence
Pour beaucoup de Français, le fait d’être en bonne santé n’est pas principalement lié avec leur comportement.
60% des personnes interrogées jugent que notre état de santé dépend avant tout de facteurs « subis » comme notre patrimoine génétique ou bien notre cadre de vie.
Les éléments sur lesquels chacun peut agir, comme la limitation de consommation de tabac et d’alcool, comme facteurs contribuant à être en bonne santé, perdent 10 points par rapport à 2011.
Le sport, en tant que facteur comportemental permettant de rester en forme, n’est cité qu’en dernière position.
Pour autant, les études démontrent que faire de l’exercice permet de rester durablement en bonne santé; pratiquer trois activités par semaine réduirait même les risques de mortalité de 30%.
Les Français impliqués face au « trou » de la Sécurité sociale
Concernant les comportements à adopter pour lutter contre le déficit de l’organisme de santé publique, les mentalités semblent progresser.
Près de la moitié des sondés se déclarent responsables individuellement de la dette de l’Assurance maladie.
En effet, 84% des Français sont prêts à réduire leur consommation de médicaments, 72% affirment qu’ils pourraient demander conseil à leur pharmacien ou se renseigner sur internet en cas de petits problèmes de santé et 65% envisagent même de demander des devis avant un acte médical.