Affaire PSG : Les assureurs prêts à indemniser dans “les meilleurs délais”
Bernard Spitz, président de la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA), et Jean-Luc de Boissieu, Secrétaire général du Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema) se sont exprimés au micro de l’AFP sur l’affaire PSG/vandalisme.
Les émeutes, survenues lundi soir, en marge de la célébration du titre du PSG, ont occasionné des dommages considérables aux abords du Trocadero et des Champs-Élysées. Tous les sinistrés attendaient une prise de parole de la part des représentants physiques des compagnies d’assurance et des mutuelles. “Aujourd’hui, la seule question qui se pose, c’est l’indemnisation des assurés qui va se faire dans les meilleurs délais et meilleures conditions, aussi bien pour les commerçants, dans le cadre de leur contrat (ndlr. multirisque professionnel) qui prévoit une garantie émeute et vandalisme, que pour les particuliers (nldr. incendie ou dommage)”, a assuré Bernard Spitz de la FFSA. “Les assureurs ont d’ores et déjà mis en place des procédures pour pouvoir conduire les expertises et les indemnisations le plus vite possible”, a-t-il ajouté.
De son côté, Jean-Luc de Boissieu s’est voulu plus rationnel. “En terme d’assurance, l’évènement fait beaucoup de bruit pour pas grand-chose, on s’apercevra bientôt que les dégâts sont relativement limités”. Le Secrétaire général du Géma en a profité pour rappeler que, une fois les indemnisations versées, se poserait le problème du recours contre le ou les responsables. “Il y a trois niveaux de responsabilité: les casseurs, et je doute qu’on puisse faire un recours contre eux, il y a le club et l’État. Dans la mesure où le rassemblement avait été autorisé par la préfecture de police, il me semble que le club voit sa responsabilité exonérée et que si quelqu’un est responsable, c’est plutôt l’État. Il reviendra à chaque assureur de décider de se retourner individuellement contre l’État ou non”.