Cambriolages : les attaques contre les bijouteries en baisse entre 2013 et 2014
Les attaques et les vols de bijouteries sont en baisse entre 2013 et 2014. Contrairement à ce que l’actualité laisse penser, le nombre de cambriolages de bijouteries entre janvier et juin 2014 et la même période en 2013 a baissé de 54,7%.
Des données statistiques publiées par le cabinet Ofek montrent que, contrairement à ce que l’actualité peut laisser apparaître, le nombre de sinistres recensés par la branche des bijoutiers, horlogers, joailliers et orfèvreries est en nette baisse sur un an.
Entre janvier et juin 2014, 119 sinistres ont été recensés par l’étude. Comme il est possible de le voir sur le graphique ci-dessous, les crimes les plus récurrents à l’encontre des bijoutiers sont les vols à main armée (70) et les cambriolages. Les faits les plus rares sont les vols avec séquestration ainsi que les attaques de transporteurs.
Pour contrer les vols à main armée et les cambriolages, vols par effractions, les assureurs conseillent aux bijoutiers d’installer des systèmes de sécurités particuliers. Certains assureurs vont même jusqu’à refuser d’assurer des joaillers qui refuseraient de se plier à leur exigences en terme d’installation de matériel de sécurité.
Pour protéger le personnel, les courtiers d’assurance préconisent l’installation de sas de sécurité, de caméras de surveillance voire l’embauche de vigiles. Par ailleurs, on note que le taux de tentative d’attaque de bijouteries qui se concluent sur un échec des assaillants en 2014 est de 27,9%. Ainsi sur 68 cambriolages commis en 2014 (sur 6 mois), 49 ont été un succès, tandis que 19 sont restés une tentative.
Bien que l’actualité révèle une succession de “casses” de bijouterie en France – comme lors du festival de Cannes où un individu s’était évaporé avec plusieurs millions d’euros en bijoux, ou encore, l’homme qui, au mois de juin, avait volé un million d’euros de montres de luxe dans le 8e arrondissement – ils diminuent. Entre janvier et juin 2013, on dénombrait 150 actes criminels à l’encontre du milieu de la bijouterie, tandis qu’en 2014 pour la même époque on n’en recense que 68, soit une baisse de 54,7%.