Les dégâts de la manif à Nantes vont coûter autant, voire plus que ceux du Trocadéro/PSG. Car, pour l’heure les dégâts des commerçants n’ont pas été chiffrés par les assureurs à Nantes.

Le coût des dégâts à Nantes après la manifestation anti-aéroport Notre-Dame-des-Landes qui a dégénéré samedi 22 février, est évalué à environ un million d’euros pour la ville et les transports en commun, selon une première estimation communiquée mardi par Nantes métropole.

C’est autant que le coût des actes de vandalisme intervenus en juin 2013 lors de la fête ratée du PSG au Trocadéro à Paris. Sauf qu’à Nantes, les dégâts d’assurance des commerçants (vitrines cassées, tags…) et les voitures endommagées des particuliers ne sont pas encore pris en compte. A Paris, la facture d’un million a été en grande partie assumée par les commerçants qui, à Nantes, devraient aussi pouvoir se faire indemniser. Dans la plupart des cas, la garantie dommages pour vandalisme est incluse dans les contrats d’assurance multirisques des artisans ou commerçants.

Du côté de la municipalité nantaise, on estime que 300.000 euros seront nécessaires pour le nettoyage et la remise en état de la voirie, espaces verts, mobiliers urbains, heures supplémentaires des agents. Et 600.000 euros devraient être déboursés pour le réseau de transport en commun (Semitan) et les parkings.

La manifestation contre la construction de l’aéroport Grand Ouest à Notre-Dame-des-Landes a mobilisé à Nantes samedi de 20.000 (préfecture) à plus de 50.000 à 60.000 (organisateurs) personnes parmi lesquelles, selon la préfecture, un millier de radicaux qui se sont affrontés avec les forces de l’ordre et ont saccagé du mobilier urbain, incendié des engins de travaux ou encore brisé des vitrines de commerçants.

Avec AFP

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