Assurance animale : Aspergillose, une maladie grave chez le perroquet
L’aspergillose est le nom désignant une maladie grave rencontrée chez le perroquet. Elle prend parfois la forme d’une mycose (champignon), mais peut aussi entraîner d’autres troubles. La prévention reste la meilleure arme pour l’éviter. Celle-ci se base sur une hygiène impeccable.
Assurer une hygiène irréprochable de « l’habitat » du perroquet, de son environnement et de ses conditions de vie, lui donner une alimentation de qualité (etc.)sont des conditions essentielles pour le bien-être du perroquet.
Cela évite qu’il ne développe certaines maladies dont la plupart sont prises en charge par l’assurance santé animale du perroquet. Bien que ce type de contrat soit encore très rare pour cette espèce, il peut être intéressant d’y souscrire compte tenu du prix de ce type d’animal à l’achat et de sa longue espérance de vie.
L’aspergillose est d’un pronostic sombre. Due à un champignon (Aspergillus), elle peut être à l’origine d’une mycose. Ce champignon se développe facilement en milieux humides et souillés. D’où l’importance d’une bonne hygiène et d’une bonne aération du lieu de vie de l’animal.
Des formes aiguës ou chroniques
Plusieurs formes existent : chronique ou aiguë. Dans la première, les symptômes peuvent mettre un certain temps à apparaître et ne sont pas significatifs de la maladie.
Une gène respiratoire, un état de « faiblesse », un plumage terme, une modification de sa voix… sont autant de troubles qui doivent de toutes les façons inciter le maître à consulter le vétérinaire qui connaît bien l’espèce. Les jeunes oiseaux y sont plus sensibles, du fait d’un système immunitaire qui n’est pas encore performant.
A noter que cette maladie, si elle n’est pas contagieuse, peut toucher plusieurs sujets dès lors que les « conditions » favorables à son développement sont réunies.
Pour affiner son diagnostic, le vétérinaire dispose de plusieurs outils. L’essentiel étant que cette maladie soit prise à temps (traitement médicamenteux, voire chirurgical) pour avoir des chances d’être soignée et ne pas être fatale à l’animale.