Assurance animale : Avoir des bébés furets demande réflexion
Avoir des bébés furets exige de la part du propriétaire une attention particulière. De plus, le cycle sexuel de la femelle furet étant singulier, cela peut avoir des conséquence graves sur sa santé.
Chez la furette, la gestation dure 42 jours (40 à 44 jours) soit 6 semaines environ. Suivant le nombre de petits dans la portée et du « gabarit » de la mère, les furetons sont plus ou moins gros… une dizaine de grammes !
A la naissance, les bébés ont un léger duvet ; ils sont par ailleurs aveugles, sourds et sans dents. Ce n’est que vers l’âge d’un mois qu’ils vont ouvrir un premier œil puis le second quelques jours plus tard.
La période de sevrage des petits s’établit à 8 semaines. Les premières dents (dents de lait) font leur apparition à 15 jours. La dentition définitive (34 dents) a lieu vers le 45e jour.
Le sevrage d’un fureton dure 8 semaines environ. Dès la troisième semaine, il sera possible de commencer à donner une alimentation aux petits sous forme de bouillie
Pas de petits à tout prix
Avoir des bébés furets demande beaucoup de travail. Un furet, mâle ou femelle, peut tout à fait bien vivre sans avoir de petits. Chez la femelle qui n’est pas destinée à la reproduction, il est d’ailleurs vivement conseillé de la faire stériliser.
Tant que la femelle furet ne s’accouple pas – donc durant ses chaleurs qui débutent dès le printemps – cette production n’est pas interrompue. Elle devient toxique pour les cellules de la moelle osseuse.
Les symptômes peuvent se manifester par : une anémie, un état de fatigue, une perte d’appétit et de poids, une perte de poils aussi. Les cellules immunitaires étant touchées, des infections peuvent ensuite apparaître.
D’où l’importance de faire absolument stériliser une furette qui n’est pas destinée à la reproduction, l’aplasie médullaire étant mortelle à plus ou moins long terme.
L’implant remboursé par l’assurance santé animale
Deux techniques de stérilisation peuvent être proposées par le vétérinaire. Soit le retrait des ovaires (ovariectomie), soit le retrait des ovaires et l’utérus (ovario-hystérectomie). Généralement, c’est cette dernière qui est davantage recommandée par le praticien. Elle est pratiquée sous anesthésie générale sur un animal à jeun.
L’implant constitue également une autre alternative à la stérilisation. Pour les furettes, comme pour les mâles, il existe désormais un implant contraceptif. Créé au départ pour les chiens, il est utilisé chez d’autres espèces depuis maintenant plusieurs années.
A noter que pour ce qui est de la « castration » ou stérilisation chimique (implant), il existe des formules santé animale qui, chez le furet, rembourse – sous conditions – 50 % du montant pris en charge tous les deux ans.