Assurance animale : Chiens et chats vont changer de peau !
L’automne est la saison de la mue. Chiens et chats vont perdre leur poil, ce qui doit inciter l’augmentation du rythme des brossages.
La chute des poils (mue) est tout à fait naturelle à l’automne. Le rythme des brossages (ou peignage) doivent alors être accentués afin de bien éliminer le poil mort et, en même temps, les impuretés.
Cela permet d’éviter aussi la formation de bourres et de nœuds, désagréables pour l’animal car tirant sur la peau et pouvant aussi être le siège d’infections. Tout dépend de la nature du poil de l’animal. Un chien ou chat à poil ras ne demandent pas le même entretien qu’un autre à poil long.
Si certaines races de chien (comme le caniche par exemple) ne perdent pas leur poil, d’autres en revanche muent de manière impressionnante. C’est le cas notamment chez le Siberian husky. Chez les chats notamment, qui mettent un point d’honneur à se toiletter, cela évite qu’ils n’ingèrent des boules de poils en se léchant.
Éviter l’ingestion de boules de poils
Appelées trichobézoards, elles peuvent occasionner des troubles : vomissements, constipation, occlusions intestinales. Des problèmes pris en charge par l’assurance santé animale du chien ou du chat.
Il ne faut pas non plus s’étonner de constater chez les chiens et les chats une perte de poil (dans la limite du raisonnable) tout au long de l’année. Chez les animaux vivant principalement en intérieur ou qui sortent peu, nos systèmes de chauffage peuvent influencer la chute.
Mais face à une perte de poil importante, accompagnée ou non d’autres symptômes cutanés et/ou comportement (léchage, grattage…), il peut être judicieux de consulter le vétérinaire.
Une cure de vitamines ?
Enfin, on peut utiliser des vitamines ou un complément alimentaire afin de favoriser la repousse ou le bine être du poil. Mais l’administration de tels produits n’est pas anodin et doit toujours faire l’objet d’une demande de conseils auprès du vétérinaire.
Dès lors qu’il est nourri correctement, à l’aide d’une alimentation lui apportant tout ce dont son organisme a besoin, il peut être risqué de donner à son animal un complément alimentaire ou vitaminé à « l’aveugle ».