Assurance animale : les chiens préférés des Français en 2011
Chaque année, les statistiques des naissances des chiens de pure race sont publiées. En vue d’acquérir un chiot en bonne santé et qui correspond à son standard de race, il est nécessaire de s’adresser aux éleveurs qui enregistrent leurs naissances au LOF : livre des origines français, un gage de qualité à ne pas sous-estimer.
Les races de chiens sont réparties en dix groupes en fonction de leurs aptitudes (compagnie, garde, chasse, etc.). Les chiens de pure race sont inscrits au LOF (livre des origines français) géré par la SCC (Société centrale canine).
Ces dix groupes ne sont pas à confondre avec les deux catégories dans lesquelles sont classés certaines races ou types de chiens tels que définis par la loi sur les chiens dits « dangereux » de janvier 99. Chez ces derniers, les maîtres sont contraints à certaines obligations dont la possession d’un permis de détention ou encore, entre autres, la souscription à une assurance responsabilité civile.
Par effet de mode, certaines races voient leurs effectifs « exploser ». C’est le cas sur la période 2010-2011 de trois races :
– Le Cane Corso, un molosse non concerné par la loi sur les chiens dits dangereux, (+35 % de naissances en 2011).
– Le Chihuahua, le plus petit chien du monde (+30 % de naissances en 2011, contre 3 808 en 2010).
– Le Staffie, ou Staffordshire bull terrier, qui n’est pas non plus concerné par la loi sur les chiens dits dangereux (+ 22 % de naissances en 2011).
A noter que le Berger allemand caracole toujours en tête, toutes races confondues. Suivi, dans le Top 10 par le Golden retriever, le Berger belge, le Cavalier King Charles, le Labrador, le Yorkshire terrier, le Setter anglais, le Bouledogue français, le Berger australien et l’American Staffordshire
Effet de mode : le revers de la médaille
Dès lors que la demande est forte, la production n’est pas toujours de bonne qualité. Les « marchands de chiens » surfent sur l’effet de mode, proposant à la vente des chiots aux origines douteuses ou inconnues. Lors d’une acquisition, il est donc important de s’adresser en priorité à des éleveurs sérieux, qui enregistrent leurs portées au LOF.
Tout d’abord, certaines races étant prédisposées à des maladies héréditaires, des tests peuvent prouver que les géniteurs sont indemnes. Les maladies génétiques entrent dans le cadre des exclusions de l’assurance santé animale du chien et toute affection résultant d’un problème génétique ne peut donc pas être remboursé.
D’une manière générale, lorsque la traçabilité du chiot est établie, il y a moins de risque d’avoir affaire à un chien qui va tomber malade. Ensuite, un chien inscrit au LOF permet de savoir ce à quoi il va normalement ressembler à l’âge adulte (chaque race ayant un standard qui définit avec précision taille, poids, poil, couleurs, etc).
L’importance du dressage
Enfin, en s’adressant à un vendeur sérieux, le futur maître met également toutes les chances de son côté quant au tempérament du chien dès lors que le travail de socialisation du chiot est effectué correctement. Cela évite des troubles du comportements qui, même s’ils sont pris en charge par certaines assurances santé animales dans le cadre des consultations avec un vétérinaire comportementaliste, peuvent être mal vécus par les nouveaux maîtres.
A noter que chez certaines races, l’inscription des chiots au LOF est d’autant plus importante que le cas échéant le chien pourrait alors être considéré comme appartenant à la première catégorie des chiens dits « dangereux » (exception faite pour le rottweiler qui inscrit ou non au LOF reste en deuxième catégorie).
L’examen de confirmation qui peut être passé dès 12 ou 15 mois en fonction de la race, transformera de manière définitive l’inscription au LOF du chien. Même sans être confirmé, un chien restera néanmoins de pure race toute sa vie, mais s’il a une descendance, les chiots ne pourront pas alors être reconnus comme tels.
