Assurance animale : Les NAC « rivalisent » avec les chiens et les chats
En France, les NAC (nouveaux animaux de compagnie) séduisent de plus en plus les maîtres. Ils deviennent, au même titre que le chien ou le chat, les compagnons de tous les jours au sein des foyers… très peu de compagnies d’assurances proposent des contrats afin de couvrir ces animaux… d’un « nouveau genre ».
Chiens et chats ne sont plus les seuls compagnons préférés des Français. Désormais, il faut aussi compter avec les NAC : nouveaux animaux de compagnie.
Les NAC regroupent de nombreuses espèces, exotiques ou domestiques. On dénombre sur notre territoire quelque 3 millions de mammifères parmi lesquels 1 million de lapins de compagnie, 800 000 cobayes et 500 000 furets et environ 6 millions d’oiseaux dont 200 000 perroquets*.
La multipossession d’animaux ne concerne pas que les chiens et chats. Selon une enquête menée au sein de sa clientèle, SantéVet, qui vient d’ouvrir son marché de l’assurance santé animale à cinq espèces en proposant des formules remboursant maladies et accidents (lapins, chinchillas, cobayes, furets), 30 % des propriétaires d’un chien ou d’un chat possèdent également un NAC.
Les NACS ne sont pas de simples substituts à la présence d’un chien ou d’un chat. Ils ne viennent pas les remplacer par leur présence, car plus « petits », différents dans leurs modes de vie… Perroquets, furet, chinchilla, cobaye, lapin domestique sont des animaux à part entière, qui ont besoin de toute l’attention de leurs maîtres, de soins, etc., chacun à leur façon.
Ces animaux de compagnie, très attachants, ont chacun d’eux leurs spécificités. Il faut en tenir compte avant leur acquisition.
Ainsi, un perroquet n’apprécie pas la solitude ; un furet, un cobaye, un lapin ou un chinchilla ne doivent pas être confinés dans leur cage et ont besoin de sorties très régulières, de certains contacts et interactions avec leur maître.
L’entretien de leur habitat est important et une bonne hygiène est absolument nécessaire. Il faut également veiller à leur donner une alimentation de qualité, essentiel pour leur bien-être et leur maintien en bonne santé.
Car les NAC ne sont pas à l’abri d’accidents ni de maladies qui leur sont propres. Certaines protections (vaccins, vermifuges, antiparasitaire) permettent de les protéger efficacement.
Santé : trouver un vétérinaire spécialiste
Des traitements qui sont prescrits par le vétérinaire. Il est important de suivre ses recommandations dans le domaine de la santé, car certains produits sont par exemple les mêmes que ceux utilisés chez les chiens et chats ; d’autres en revanche ne conviennent pas du tout au NAC.
En France, il existe peu de vétérinaires spécialisés en NAC, comparé à ceux qui soignent les chiens et les chats, même si leur nombre est en augmentation ces dernières années du fait que les NAC « investissent » de plus en plus les foyers. On en compte environ 200.
Pour toutes ces raisons le choix d’un NAC doit être réfléchi. Des éleveurs ou amateurs passionnés existent, élèvent ce type d’animaux, comme c’est le cas chez les chiens et les chats. Grâce à leur travail de sélection, il existe une traçabilté permettant de connaître les origines de son nouveau/futur compagnon.
Malgré la volonté de moraliser le marché de la vente d’animaux de compagnie, il existe encore des points de ventes où cette traçabilité fait défaut, tout comme le manque de conseils et mises en garde… avec aussi parfois des conditions de vie, des conditions sanitaires qui ne sont pas optimum. Cela occasionne souvent des déconvenues chez les nouveaux acquéreurs avec des risques de troubles du comportement, lorsque ce ne sont pas des problèmes de santé.