Assurance animale : Les tiques progressent en Europe
Les tiques transmettent de nombreuses maladies et concernent tant les humains que les animaux domestiques. Certaines de ces maladies sont par ailleurs des zoonoses, c’est-à-dire transmissibles à l’homme et inversement. Véritable problème de santé publique, les tiques sont aujourd’hui en nette augmentation.
Les tiques sont la deuxième source de transmission d’agents pathogènes aux humains après les moustiques et la première source de transmission de maladies aux animaux.
En Europe, les tiques ont été identifiées comme vecteurs d’au moins quinze maladies parmi lesquelles sept sont transmissibles à l’homme. Ces infections comprennent notamment la maladie de Lyme et la méningo-encéphalite à tiques.
Les maladies vectorielles à tiques sont en augmentation en Europe, tant chez les animaux que chez les humains. Ces 30 dernières années, le nombre de cas de méningo-encéphalites à tiques a été multiplié par onze dans certains pays européens, pour atteindre une moyenne de 1.382 cas par an dans la dernière décennie.
Le nombre de cas de maladie de Lyme humaine a été multiplié par cinq au Royaume-Uni. Enfin, les cas d’ehrlichiose canine observés dans les pays méditerranéens sont aussi en augmentation.
De nouvelles zones concernées
On assiste également à une modification de la répartition géographique des maladies transmissibles par les tiques se traduisant par leur introduction dans de nouvelles zones.
Par exemple, des cas de babésiose canine sont apparus en Allemagne du Nord et aux Pays-Bas. Au Royaume-Uni, on a détecté des cas d’ehrlichiose et de babésiose chez des animaux domestiques de retour de séjours dans d’autres pays.
Heureusement, la plus grande place faite aux chiens dans la vie de tous les jours s’est accompagnée d’une meilleure attention des propriétaires pour leur santé et d’un accroissement des ressources consacrées à leur médicalisation.
Cela s’est traduit par une meilleure détection des agents pathogènes transmis par les tiques (notamment lors des consultations vétérinaires), et par la reconnaissance de la menace des maladies vectorielles à tiques non seulement pour les chiens, mais également pour les humains.
Une vigilance accrue
La progression rapide de ces maladies en Europe, requiert une plus grande vigilance et une protection renforcée contre les tiques, même dans les zones non endémiques.
En général, les tiques ont besoin d’être attachées à leur hôte pendant au moins 24 heures pour transmettre les micro-organismes responsables de maladies. Cependant, cette durée varie selon le type d’agent pathogène..
Si elles ne sont pas diagnostiquées et traitées rapidement, certaines de ces maladies peuvent être mortelles pour les chiens. Pour éviter la transmission des agents pathogènes et la survenue de maladies graves (ehrlichiose, l’anaplasmose et la babésiose), le moyen le plus efficace est d’empêcher l’attachement des tiques et / ou de les tuer le plus vite possible.
De bonnes habitudes préventives associées à l’utilisation d’un médicament antiparasitaire permettent de limiter le risque d’infestation de l’animal. Le rôle des propriétaires de chiens est de tout faire pour tenir les tiques à distance de leur animal : prendre conseil auprès de l’équipe vétérinaire afin de se tenir informés des maladies à tiques identifiées dans leur région.
A chaque visite, faire vérifier si leur chien est infesté et bénéficier de la prescription d’un traitement efficace pour protéger leur chien. L’achat d’un antiparasitaire efficace peut être en partie remboursé par le forfait prévention contenu proposé par certaines formules d’assurance santé animale. Il faut poursuivre l’utilisation régulière du traitement et surveiller l’éventuelle présence de tiques sur l’animal..
Source : laboratoire Merial
