Assurance animale : Prévenir les infestations par les puces
Avec l’arrivée du printemps, les puces vont se faire plus nombreuses, même si elles n’ont complètement disparu durant l’hiver. Au-delà des démangeaisons qu’elles occasionnent, elles peuvent aussi transmettre des maladies voire des allergies chez certains chiens et chats.
Le printemps va revenir et les puces avec. Pour autant, elles n’avaient pas complètement disparu, puisque c’est toute l’année qu’elles peuvent infester chiens et chats. A la saison froide, elles se logent facilement dans les foyers (moquettes, tapis, lames de parquet, couche du chien ou du chat). Les puces piquent, occasionnent des démangeaisons et peuvent aussi transmettre des maladies comme le ténia.
Un antiparasitaire régulièrement renouvelé
Une bonne prévention passe donc par l’application d’un antiparasitaire. Les pipettes aussi appelées spot-on en font partie. Leur contenu doit être appliqué généralement entre les omoplates de l’animal. Le poil doit être bien écarté afin que le produit s’imprègne sur la peau. Il faut éviter durant les heures qui suivent de caresser l’animal, de le laver ou bien encore de le laisser sortir sous la pluie.
La protection dure un mois en moyenne et doit donc être renouvelée régulièrement, tout au long de l’année. Le vétérinaire peut également proposer d’autres formes d’antiparasitaire pour le chien ou le chat, car il existe une galénique variée et efficace. Certains antiparasitaires ont également une action répulsive contre les tiques voire les piqûres de certains moustiques et son achat peut être pris en partie en charge par l’assurance santé animale grâce à des « forfaits prévention ».
Quand l’animal est allergique aux piqûres de puces
Lorsque l’animal est allergique aux piqures de puces cela peut devenir plus grave. De nombreux chiens y sont prédisposés, principalement au printemps et en automne et les chats n’en sont pas épargnés. C’est ce que l’on appelle la DAPP (dermatite par allergie aux piqûres de puce). Cela constitue un motif fréquent de consultations vétérinaires, pris là aussi en charge par l’assurance santé animale.
Les signes cliniques peuvent être très importants. Le vétérinaire traite alors les lésions afin d’apaiser le prurit occasionné à l’aide de corticoïdes ou grâce à un antihistaminiques ou un traitement antibiotique. Enfin, ce dernier peut aussi conseiller l’utilisation d’un shampoing adapté.
Le maître doit respecter les recommandations du praticien. Si une prise en charge rapide de l’animal est nécessaire, cela traite les conséquences, mais pas la cause de cette affection : le chien ou la chat reste tout de même allergique. Il faut donc prévoir une protection optimale afin d’éviter à l’animal d’être piqué. Tous les animaux vivant sous le même toit doivent être traités, inspectés régulièrement et l’environnement doit aussi faire l’objet d’un traitement préventif afin d’éliminer les puces.