Assurance animale : Protéger son chat d’intérieur
Même s’ils ne mettent pas le nez dehors, les chats d’appartement ne sont pas à l’abri des maladies et doivent être protégés. De même, la maison peut receler de nombreux dangers. Il existe des assurances santé animale spécifiques pour ces chats d’intérieurs.
Le chat domestique est un animal territorial. Quelle que soit la race à laquelle il appartient, il définit rapidement ses repères et choisira ses endroits favoris. Il peut vivre en appartement, ce qui n’est pas en contradiction avec sa nature profonde et peut en effet continuer à « chasser » et exercer ses instincts, certes d’une autre manière que dans la nature.
Mais même s’il ne sort jamais, le chat d’appartement peut contracter des maladies. Virus et bactéries se propagent rapidement. Nous-mêmes, nous les ramenons fréquemment à la maison, ne serait-ce que sous nos chaussures ou après avoir manipulé des objets souillés.
Une bonne protection passe en premier lieu par une vaccination et une vermifugation régulières (à noter que l’herbe à chat ne remplace en aucun cas un vermifuge). Ce sont des gestes essentiels. Ils protègent le chat de certaines maladies parmi lesquelles des zoonoses, c’est-à-dire transmissibles à l’humain.
C’est donc tous ceux qui composent la cellule familiale que l’on protège. Pour ces deux actes, un seul rendez-vous annuel chez le vétérinaire suffit en règle générale. Votre vétérinaire établit le calendrier des rappels de vaccins et des prises de vermifuges. Ces traitements peuvent être financés par le forfait prévention que proposent certaines formules d’assurance santé animale (mutuelle chat)
De nombreux dangers domestiques
L’appartement ou la maison recèle aussi de nombreux dangers pour le chat. Objets coupants, tranchants, produits ou plantes toxiques… Le risque de chute est aussi à prendre en considération, car les chats sont parfois de véritables acrobates dans l’âme.
Il est important de protéger fenêtres et balcons afin de prévenir toute chute éventuelle. Les conséquences d’une chute vont des traumatismes à des lésions crâniennes, en passant par des lésions internes.
Ces dernières ne sont pas toujours perceptibles de suite. C’est pourquoi une chute représente une urgence vétérinaire. Les interventions chirurgicales peuvent être plus ou moins lourdes et le chat peut en garder des séquelles toute sa vie.
Le chat parachute !
L’expression « chat parachute » désigne la manière dont se positionne le chat lors d’une chute : pattes étirées afin d’amortir le choc en arrivant au sol. On emploie ce terme dès que la hauteur de la chute dépasse 7 mètres.
Le chat est capable en une fraction de secondes de calculer la vitesse de sa chute avant le point d’impact. Cela grâce à ses vibrisses (moustaches, sourcils) qui lui servent de véritable ‘’tableau de bord’’, aussi fiable que celui d’un avion. Cela n’exclut pas de prévenir toute chute éventuelle (meubles, fenêtres, balcons…) en sécurisant les endroits à risques.
Il existe là aussi des formules d’assurance santé animale spécifique aux chats d’intérieur et qui prennent en charge et remboursent entre autres les frais vétérinaires inhérents aux chutes chez cet animal domestique.
Les chats vivant en appartement ont enfin tendance à perdre davantage leurs poils que ceux vivant en extérieur. Une température quasi constante de l’appartement en est la cause.
Le brossage doit être très régulier : une fois par semaine en dehors des périodes de mue. Lors de ces dernières, deux fois l’an en général, le rythme sera accentué.
Ensuite, tout dépend aussi de la nature du poil : long, court ou ras. Le brossage permet également d’éviter la formation de bourres et de nœuds que le chat peut alors ingurgiter en faisant sa toilette. Et de vérifier durant ce soin de l’absence de tout parasite (puces, tiques, etc.)