Assurance animaux : 532 350 chiens identifiés par puce en 2009
La puce électronique, qui remplacera en 2012 le tatouage au dermographe, est la carte d’identité des chiens (mais aussi des chats). Obligatoire lors de toute transaction – et pour pouvoir assurer son compagnon -, elle fait encore cependant défaut.
L’identification par tatouage (au dermographe) est toujours en baisse : (- 19,83 % en 2009) avec 166.601 chiens identifiés l’an dernier. L’identification par puce électronique (transpondeur) a pour sa part enregistré une légère baisse en 2009 (- 1,47 %) avec 532.350 chiens identifiés par ce procédé.
Ces chiffres, communiqués par la SCC (Société Centrale Canine), lors de sa dernière assemblée générale, sont à relativiser car cette dernière connaît encore du retard dans l’enregistrement et la saisie des données.
Une obligation et une sécurité
Bien que l’identification des chiens soit une obligation, il demeure cependant des animaux non tatoués ou « pucés », notamment lors de transactions entre particuliers. En effet, malgré l’obligation légale, bon nombre d’animaux en France ne sont pas identifiés et peuvent donc représenter un risque sanitaire pour la population, notamment en cas de contamination par la rage. L’animal non identifié risque l’euthanasie.
Un chien tatoué au dermographe peut tout à fait être également identifié par puce électronique ; ce mode deviendra d’ailleurs le seul reconnu en 2012 pour aller au-delà de nos frontières. Le passeport européen remplace le carnet de santé. Son prix n’est pas fixe, et varie d’un vétérinaire à l’autre. Quel intérêt pour un chien dont le maître ne voyage jamais ? Rappelons que l’identification au-delà de « l’obligation » constitue aussi un gage de sécurité en cas de perte ou de fugue du chien.
Le vétérinaire est le seul habilité à poser une puce électronique. Cet acte se pratique, contrairement au tatouage par dermographe, sans anesthésie.