Assurance animaux : Chiens et maladies génétiques, les précautions à prendre
Lors du choix d’un chiot, il est important de s’assurer de l’absence de tares génétiques. Les maladies héréditaires font partie des exclusions des assurances.
Lors du choix d’un chiot, il est important de se renseigner sur la race afin de savoir si elle va correspondre à son mode de vie. Mais il faut aussi prendre d’autres précautions, comme s’assurer de l’absence de tares génétiques. Les maladies héréditaires font en effet partie des exclusions des assurances santé animale.
Une maladie héréditaire chez un chien peut entrer dans le cadre des exclusions de remboursement de la part de son assurance santé animale. Les problèmes de santé qui résulteraient directement de la tare génétique dont le chien est affecté en font partie.
C’est pourquoi il est important lors de l’acquisition d’un chiot de s’assurer dans un premier temps que les parents ont été testés et sont donc déclarés indemnes de telle ou telle maladie.
Le problème est que l’on recense plus de 300 maladies génétiques et les tests qui permettent leur dépistage chez les géniteurs sont loin de « balayer » toutes les pathologies.
L’essentiel est donc aussi de trouver un éleveur qui a pignon sur rue, un éleveur sérieux, et avec lequel s’installe un certain climat de confiance.
La science ne cesse de faire des progrès et les tests génétiques (qui servent également à témoigner de la filiation de l’animal) sont de plus en plus nombreux. Un laboratoire (Antagène) vient par exemple de sortir très récemment un nouveau test concernant le setter irlandais et le Clad (Canine Leucocyte Adhesion Deficiency ou Insuffisance canine d’adhérence leucocytaire), une maladie qui ne toucherait a priori que cette race.
Cette maladie héréditaire se caractérise par une anomalie du système immunitaire entraînant un dysfonctionnement du mécanisme de défense du chien. Elle se manifeste par des complications infectieuses graves et récurrentes dès la naissance.
La fréquence de chiens porteurs est estimée à 20 % en Europe, mais est probablement inférieure en France. « Cependant, la sur utilisation d’étalons porteurs et la consanguinité pourraient conduire à une augmentation rapide de la fréquence de cette maladie », précisent les responsables du laboratoire.
D’autres méthodes de dépistage
Parfois, l’éleveur peut aussi avoir recours à d’autres formes de contrôles. C’est le cas notamment pour la dysplasie de la hanche ou des coudes. Là, c’est une radio qui permet de tester les géniteurs et de connaître le degré (de A à D) d’atteinte de l’animal.
Suivant la race, un stade allant jusqu’à C peut ne pas être invalidant pour un chien. Il est par ailleurs également fortement conseillé de veiller durant toute la période de croissance à l’alimentation afin d’éviter excès et carences. De même, les exercices violents, les sauts, les glissades sur le carrelage, les montées – et surtout descentes – d’escaliers sont à éviter. Une dysplasie sous-jacente ou une aggravation de problèmes articulaires peuvent également provenir du non-respect de ces conseils.
Connaître la race dont on souhaite faire l’acquisition jusque dans ses faiblesses et se donner le temps de la choisir reste une priorité.
CP : Luis Miguel Bugallo Sanchez-Wikimedia
