Assurance animaux : Obsèques des chiens et des chats, un adieu avec un coût parfois « aidé » par l’assurance
Certaines assurances animalières proposent une prime lors du décès de l’animal afin de faire face, par exemple, aux funérailles qui peut s’établir à plus de 500 euros. Un moyen pour les maîtres de faire leur deuil ou de reprendre un autre animal. Pour ceux qui choisissent un autre moyen que l’équarrissage ou l’enfouissement dans leur propre terrain, combien coûtent ces obsèques ?
Certaines assurances animalières proposent une prime lors du décès de l’animal afin de faire face, par exemple, aux funérailles qui peut s’établir à plus de 500 euros. Un moyen pour les maîtres de faire leur deuil ou de reprendre un autre animal. Pour ceux qui choisissent un autre moyen que l’équarrissage ou l’enfouissement dans leur propre terrain, combien coûtent ces obsèques ?
Au décès de son chien ou de son chat, le maître peut choisir entre plusieurs possibilités : laisser le corps au vétérinaire pour qu’il soit conduit à l’équarrissage (cela est fortement douloureux dans l’idée), demander une crémation collective (de 38 à 100 € environ) ou bien individuelle (de 90 à 170 €environ) et récupérer ainsi les cendres ou bien opter pour l’enterrement.
Dans sa propriété, il est possible d’enterrer son chien où son chat (champ, jardin) à condition de respecter le règlement sanitaire et de l’enfouir à au moins un mètre de profondeur puis de le recouvrir de chaux. Il s’agit d’une tolérance pour un animal de moins de 40 kg. Mais au-delà, le propriétaire doit faire appel à l’équarrissage ou avoir recours à l’incinération.
Il existe des cimetières pour animaux. L’un des plus connus est le cimetière animalier d’Asnières dans les hauts-de-Seine (92). Selon une dépêche de l’AFP (Agence France Presse), signée de la journaliste Isabelle Tousaint [sic, cela ne s’invente pas !], « le funéraire animalier propose des concessions, renouvelables jusqu’à 20 ans, pour un coût de 136 euros à 3.540 euros. Seules les tombes d’animaux célèbres, comme celle de Rin Tin Tin, le berger allemand vedette du feuilleton télévisé, sont des concessions à perpétuité ».
Ainsi, la dépêche cite le cas d’une quinquagénaire « qui a dépensé près de 500 euros pour une concession de trois ans renouvelables dans le plus vieux cimetière animalier au monde (1899) ».
« Pour les gens, c’est un bon moyen d’évacuer leur peine, témoigne le professionnel, qui officie depuis 10 ans », estime un employé, Gérard Faburel, le directeur des pompes funèbres Memory, cité dans cet article. « La clientèle est très variée : des gens seuls, des familles, riches ou pauvres. La plupart d’entre eux ne veulent pas que leur bête parte en fumée. »
200 euros par an pour assurer l’entretien
A noter que pour 200 euros par an, sa société de pompes funèbres veille à l’entretien et au fleurissement des tombes.
« On enterre, en moyenne, deux animaux par semaine : lapins, singes, moineaux et même des poneys », relate encore Gérard Faburel. « Récemment, on a inhumé les trois poneys d’une dame âgée qui a pris cinq concessions pour plus de 20 000 euros. »
Dans un autre cimetière animalier, celui de cimetière de Villepinte, en Seine-Saint-Denis (93), la journaliste de l’AFP a fait la rencontre de Michèle. Celle-ci a dépensé plus de 3.000 euros pour l’enterrement de ses chiens. « Depuis, elle verse, chaque année, 140 euros aux pompes funèbres pour la location de sa concession. »
Enfin, la dépêche rapporte les propos de Yolande Van Der Linden, présidente de l’association créée en 1998 : Les jardins du souvenir à Douains, dans l’Eure (27). Celle-ci organise des enterrements d’animaux à moindre coût : « On enterre tous les animaux de 50 kilos maximum : chiens, chats, lapins, oiseaux, rats et couleuvre pour environ 65 euros, au titre des frais de cotisation à l’association. (…) Chacun fait ce qu’il veut : tombe en bois ou recouverte de gravillons. Nous disposons aussi d’un columbarium pour ceux qui préfèrent l’incinération. »
En conclusion, la dépêche de l’AFP rappelle que « l’association qui vit de dons et des cotisations des quelque 600 adhérents organisera, le 26 septembre, “La Toussaint des animaux”, un journée dédiée au souvenir ».
Source AFP