Assurance animaux : Puce électronique chez le chien et le chat, quels risques de migration sous la peau ?
Pour pouvoir assurer son chien ou son chat, ce dernier doit être identifié par tatouage ou par puce électronique (transpondeur).
Pour pouvoir assurer son chien ou son chat, ce dernier doit être identifié par tatouage ou par puce électronique (transpondeur). Ce dernier sera le seul moyen officiellement valide afin de pouvoir voyager hors de France en 2012. Les risques de migration de la puce sous la peau sont-ils réels ? La puce ne migre pas d’elle-même. En revanche, l’âge, la race de l’animal et la manière dont le maître le manipule peuvent influencer ce déplacement. Conseils.
La puce électronique (transpondeur) sert à identifier le chien ou le chat. Elle remplace le tatouage au dermographe. De la taille d’un grain de riz, voire encore plus petit, elle est implantée par le vétérinaire, sans anesthésie. En France, la puce est implantée au niveau de la gouttière jugulaire gauche. A l’avenir, des normes internationales doivent uniformiser les sites d’implantations chez les chiens et les chats, mais aussi les chevaux, petits mammifères, oiseaux, serpents, etc.
Certains maîtres s’inquiètent des risques de migration de la puce sous la peau. Il convient de préciser d’emblée qu’un transpondeur ne migre pas de lui-même, mais que ce phénomène est polyfactoriel. C’est l’analyse de la société Planet ID (cette dernière vient de commercialiser un transpondeur de plus petite taille que ceux existant jusqu’alors), qui revient également sur toute une série de conseils à destination des vétérinaires lors de l’injection puis des maîtres.
Les risques de migration active du transpondeur sont très faibles. Un déplacement de 1 à 3 cm sous la peau est considéré comme une migration passive due à la croissance de l’animal.
Réaction de défense de l’organisme
Il est très rare de trouver un transpondeur distant de plus de 6 à 7 cm de son lieu d’implantation. La capsule de bioverre des transpondeurs réduit ce risque. l’implantation sous-cutanée déclenche une réaction de défense de l’organisme produisant une gaine fibreuse autour du transpondeur, qui maintient celui-ci dans sa position initiale.
La taille de l’implant est importante : plus le transpondeur est petit, moins il a de surface et de poids, et moins le risque de déplacement est élevé.
Le système d’injection est aussi à prendre en compte : plus la canule est visible pendant l’injection, plus il est facile de surveiller pour le vétérinaire la pénétration et de vérifier que l’implant est bien placé sous la peau. La société Planet ID estime à 32 mm la longueur idéale de la canule.
Le site d’implantation : pour les chiens, l’idéal est de placer le transpondeur à 3 ou 4 doigts (selon la taille adulte de la race) de l’oreille vers l’épaule, avec une injection de haut en bas (du dorsal au ventral).
Éviter les caresses durant 3 semaines !
La race de l’animal joue aussi un rôle important, avec de grandes différences entre un animal ayant beaucoup de graisse, tel un saint-bernard, et un animal très musclé comme le whippet par exemple.
L’âge de l’animal : plus il est jeune, plus il joue, bouge et augmente le risque de migration de la puce.
Enfin, le maître doit prendre certaines précautions lors de la manipulation de son chien ou de son chat après l’implantation du transpondeur :
– ne pas chercher à toucher la puce après l’implantation ;
– éviter de caresser l’animal à cet endroit dans les 3 semaines suivantes afin de permettre à l’implant de se fixer.
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