Assurance animaux : Quand la médecine destinée aux humains sert aux vétérinaires
Chiens et chats peuvent bénéficier, tout comme les humains, de technologies de pointe en matière de diagnostique, mais aussi de traitements
Chiens et chats peuvent bénéficier, tout comme les humains, de technologies de pointe en matière de diagnostique, mais aussi de traitements. Et la médecine humaine est parfois redevable des innovations et découvertes de la médecine vétérinaire.
Faire soigner son chien ou son chat n’a plus rien de comparable avec ce qui existait à une époque. La médecine vétérinaire fait constamment des progrès. D’énormes progrès. Même si cela a un coût qui peut être pris en charge en partie ou totalement en souscrivant une assurance santé animale.
De nos jours, nos compagnons peuvent bénéficier, tout comme les humains, de technologies de pointe en matière de diagnostique, mais aussi de traitements.
Même si tout ne se guérit pas toujours, il est des affections, des maladies, voire des troubles du comportement pour lesquels la médecine vétérinaire dispose de toutes les armes nécessaires pour les atténuer et les combattre.
A charge de revanche
Cela est à charge de revanche pour l’humain ! Effectivement, certaines découvertes en médecine vétérinaire sont transposables à l’Homme, pour son bien-être et sa santé.
Même si les métabolismes, les physiologies, etc. sont différents, certains traitements prometteurs chez nos amis les chats et les chiens peuvent être au fil du temps transposés à l’humain.
Par exemple, parmi les gènes identifiés chez le chien, plusieurs sont directement en rapport avec l’Homme, comme celui de la narcolepsie.
Autre exemple parmi d’autres : la myopathie centronucléaire du labrador, étudiée par des généticiens de l’école vétérinaire d’Alfort, présente un lien de parenté avec certaines myopathies humaines.
On pourrait aussi citer l’atrophie progressive de la rétine (plus de 100 races canines sont concernées) ou certains cancers, comme les mélanomes, les cancers rénaux, le sarcome histiocytaire, voire la maladie d’Alzheimer…
C’est, bien malgré eux finalement, des promesses d’espoirs que nous apportent une fois de plus nos fidèles compagnons.