Assurance animaux : Vaccinations, faut-il attendre pour sortir son chiot ou son chaton ?
faut-il attendre que le chiot ait reçu tous ses vaccins pour le sortir, afin qu’il soit bien protégé ? Une attitude à nuancer.
Lorsque l’on souscrit une assurance santé animale, il y a un délai de carence qui s’applique. Il peut différer en fonction qu’il concerne une maladie ou un accident. Dès lors, si l’on assure un chiot (ou son chat) faut-il attendre que le chiot ait reçu tous ses vaccins pour le sortir, afin qu’il soit bien protégé ? Une attitude à nuancer.
Repousser les sorties du chiot (ou du chat) à l’extérieur, c’est retarder en quelque sorte sa socialisation. Plus tôt il fait la connaissance du monde extérieur, de bruits et d’ambiances divers, de rencontres en tout genre, mieux cela vaut pour son bon développement psychologique.
Mais alors, comment concilier cette nécessité de bien socialiser son chiot avec le risque de contracter des maladies tant que ses vaccins ne font pas totalement effet ? Question d’immunité oblige.
C’est à cette idée de risque que sont confrontés bien des maîtres. D’autant que s’il existe un contrat de santé animale qui a été souscrit, celui-ci ne sera « valide » qu’après une période correspondant au délai de carence.
Il est toutefois possible de sortir son chien si l’on prend quelques précautions. La plus simple et élémentaire est d’éviter les endroits trop fréquentés par d’autres chiens comme les pelouses où l‘on trouve beaucoup d’excréments, par exemple.
Éviter un risque mais en déclencher un autre
Le risque est plus important d’avoir un chiot mal socialisé que celui qu’il contracte une infection dès lors que l’on peut trouver des endroits pas trop fréquenté par d’autres chiens.
Tout cela est assez difficile à admettre puisque, finalement, le chiot a besoin, dans ses expériences, de découvrir des odeurs, celles laissées par des congénères en faisant partie.
On peut tout de même concevoir que si l’on n’emmène pas son chiot dans une exposition canine – ce n’est qu’un exemple -, il peut être envisageable de lui faire faire un tour de pâté de maisons sans trop de risques.
Prenons aussi l’exemple d’un chiot qui vient de la campagne. Le risque qu’il s’habitue mal aux bruits de la ville est à prendre en considération. Tout « retardement » dans cet apprentissage des choses de la vie ne pourrait finalement que lui nuire.
Éviter donc les trottoirs les plus fréquentés, trouver des jardins à l’extérieur de chez soi (ce peut être déjà son propre jardin lorsqu’on en dispose), n’est pas à redouter.